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La confrérie Les Chevaliers de Colomb fut fondée par le Père Michael J. McGivney le 29 mars 1882 à New Haven, Connecticut, avec le but de renforcer le catholicisme parmi les paroissiens et de fournir une assurance-vie pour les veuves et les orphelins des membres. Au Canada, les Chevaliers de Colombe furent fondés le 25 novembre 1897. Le premier conseil canadien fut le Conseil No. 284, formé à Montréal, Québec. Dans dix ans, chaque province existante avait ses conseils. En Alberta, les premiers conseils furent établis en janvier 1907 à Edmonton — Conseil 1184, avec N.D. Beck comme premier Grand Chevalier — et à Calgary — Conseil 1186 avec Patrick J. Nolan premier Gand Chevalier. Patrick J. Nolan fut aussi le premier député territorial de Chevaliers en Alberta. Présentement, l’Alberta est couverte par le Conseil d’état Alberta–Territoires du Nord-Ouest.

L’Association canadienne des Chevaliers de Colomb fut créée en 1918 avec l’approbation du Conseil supérieur des directeurs. Son but était de promouvoir la bonne volonté parmi les juridictions canadiennes et de consolider une solidarité dans les problèmes concernant en particulier les Chevaliers de Colomb au Canada, les évêques canadiens et le bien-être de l’ensemble de la confrérie canadienne. La première assemblée fut tenue le 2 décembre 1918 au siège social de l’Armée catholique à Ottawa. En 1922, le commissaire canadien responsable des assurances a mandaté la confrérie de libeller des polices d’assurance dans toutes les provinces.

Les Chevaliers de Colomb sont une confrérie d’hommes catholiques orientés vers la communauté et le bénévolat. Les membres donnent des millions d’heures au bénévolat et aux collectes de fonds pour leurs communautés locales et pour leurs paroisses. L’organisation est aussi bien engagée dans la protection de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, et dans la préservation et la protection de la famille. Aujourd’hui elle constitue la plus grande organisation catholique laïque au monde, avec plus de 1,5 millions de membres. Tout homme catholique âgé de 18 ans et plus peut joindre les Chevaliers de Colomb.

Le sommet hiérarchique de l’organisation est constitué d’un Conseil suprême (international), qui crée et distribue la charte, les constitutions et les lois aux différents Conseils d’état. Les Conseils d’état sont composés de conseils locaux, qui sont organisés à leur tour en districts, puis en chapitres, qui agissent comme entités organisatrices pour les conseils locaux avec le but de coordonner les efforts des différents conseils à travers l’état. Les conseils sont composés de membres des paroisses basées dans une communauté. Tous les niveaux hiérarchiques ont l’autorité de créer et de dissoudre des conseils inférieurs, et les conseils locaux, d’état et suprêmes fonctionnent indépendamment les uns des autres en ce qui concerne les initiatives locales et le financement. La charte, les constitutions et les lois constituent le lien entre les conseils et Les Chevaliers de Colomb ; l’adhérence à ces règlements et le payement de cotisations par les membres et les conseils envers les niveaux hiérarchiques supérieurs constituent la garantie d’appartenance à la confrérie. Chaque conseil d’état organise une assemblée générale annuelle.

Le Quatrième degré des Chevaliers de Colombe fut fondé en 1900 et en Alberta, en 1910, constituant la Province Champlain. Ce degré d’appartenance à la confrérie est connu également come le degré du patriotisme et professe l’amour du pays accompli à travers les devoirs de citoyen et fondé sur les principes chrétiens. En 1921-1922 Alberta formait un district distinct, en 1930-1931 formait un district conjoint avec Saskatchewan, pour être encore un fois séparé en 1937.

Les Écuyers colombiens furent formés en 1925 pour permettre aux jeunes catholiques de s’unir et développer leur leadership, ainsi que de participer aux divers projets. En Alberta, les premiers cercles d’écuyers furent formés en 1924-1928 par Cyril Bretchel, pour être rétabli en 1959 par Walter Leeb.

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Le District 1 comprend les conseils suivants :
• Father Gathy Council No. 7725, paroisse St. Patrick, Yellowknife, NWT; charte accordée le 24 janvier 1981;
• Conseil Frère Laurent Bruyère No. 8383, paroisse St. Joseph, Fort Smith, NWT; charte accordée le 24 avril 1983;
• Conseil Hay River No. 8992, paroisse Our Lady of the Assumption, Hay River, NWT; charte accordée le 12 mai 1985.
• Conseil Père Joseph Adam, omi, No. 10093, Inuvik; charte accordée le 7 mai 1989.

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Le District 2 comprend les conseils suivants :
• Conseil Fairview No. 3131, Fairview, AB; charte accordée le 29 mars 1948;
• Rosary Council No. 3894, paroisses St. James/St. Peters, Manning, AB; charte accordée le 8 août 1954;
• Conseil Holy Family No. 5368, paroisse Holy Family, Grimshaw, AB; charte accordée le 9 décembre 1968;
• Conseil Peace River No. 5873, paroisse Our Lady of Peace, Peace River, AB; charte accordée le 5 juillet 1966;
• Conseil St. Martin of Tours No. 14462, McLennan, AB; charte accordée le 15 février 2008;
• Conseil St. Eugene de Mazenod No. 14709, High Level, AB; charte accordée le 10 février 2009.

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Le District 3 comprend les conseils suivants :
• Conseil Grouard No. 3025, paroisse St. Anne’s et Notre Dame de Lourdes, Falher, AB; charte accordée le 24 février 1947;
• Grande Prairie Council No. 3241, paroisse St. Joseph, Grande Prairie, AB; charte accordée le 1er août 1949;
• Conseil Peace Heart No. 6692, paroisses St. Joseph/St. Peter & Paul, Spirit River, AB; charte accordée le 4 mai 1975;
• Conseil Valleyview No. 8427, paroise St. Rita, Valleyview, AB; charte accordée le 26 juin 1983;
• Conseil Holy Family No. 11495, paroisse St. Mary, Beaverlodge, AB; charte accordée le 16 janvier 1995.

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Le District 4 comprend les conseils suivants :
• Conseil Lac La Biche No. 4833, paroisse St. Catherine/St. Anne, Lac La Biche, AB; charte accordée le 29 juin 1959;
• Conseil Bishop Breynat No. 6166, Fort McMurray, AB; charte accordée le 4 séptembre 1969;
• Conseil Plamondon No. 6360, paroisse St. Isidore, Plamondon, AB; charte accordée le 1er mars 1972;
• Conseil Athabasca No. 7788, paroisse St. Gabriel, Athabasca, AB; charte accordée le 8 avril 1981;
• Conseil St. Alphonsus No. 7939, paroisse St. Alphonsus, Boyle, AB; charte accordée le 17 janvier 1982.

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Le District 5 comprend les conseils suivants :
• Conseil Grandin No. 2715, paroisse St. Paul, St. Paul, AB; charte accordée le 30 juin 1929;
• Conseil Thérien No. 2908, paroisse St. Louis, Bonnyville, AB; charte accordée le 11 mai 1947;
• Conseil Mallaig No. 5849, paroisses St. Jean de Brebeuf/St. Helene/St. Vincent, Mallaig, AB; charte accordée le 27 mai 1966;
• Conseil Père LeGoff No. 7193, proisse St. Dominic, Cold Lake, AB; charte accordée le 13 novémbre 1978;
• Conseil Lakeland No. 10520, Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church, Glendon, AB; charte accordée le 6 décembre 1990.

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Le District 6 comprend les conseils suivants :
• Conseil Westlock No. 3948, paroisse St. Mary, Westlock, AB; charte accordée le 16 décembre 1954;
• Conseil St. Joseph No. 7299, paroisse St. Joseph, Whitecourt, AB; charte accordée le 16 juin 1979;
• Conseil Barrhead St. Anne No. 9142, paroisse St. Anne, Barrhead, AB; charte accordée le 1er décembre 1985;
• Conseil Father Jean No. 10085, St. Peters Celestin Catholic Church, Slave Lake, AB; charte accordée le 2 juin 1989;
• Conseil Father Philip Michael Rooney No. 13487, Onoway, AB; charte accordée le 11 mars 2004.

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Le District 7 comprend les conseils suivants :
• Conseil Hinton No. 5138, paroisse Our Lady of the Foothills, Hinton, AB; charte accordée le 11 juin 1961;
• Sacred Heart Council No. 6596, paroisse Sacred Heart, Edson, AB; charte accordée le 3 mai 1974;
• Drayton Valley Council No. 7374, paroisse St. Anthony’s, Drayton Valley, AB; charte accordée le 18 juin 1979;
Grande Cache Council No. 8093, paroisse Holy Cross, Grande Cache, AB; charte accordée le 14 novembre 1982

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L’organisation par régions à l’intérieur d’un conseil d’état est gérée par la section 242 de la Loi régissant les Chevaliers de Colomb, section ajoutée par le Conseil suprême en 1909. Les responsabilités d’une région sont de coordonner les activités colombiennes dans une région spécifique, promulguer des statuts et règlements locaux, ainsi que de ressembler les moyens financiers nécessaires aux dépenses.

La Région du Nord de l’Alberta et Territoires de Nord-Ouest comprend les districts 1 à 7. La série est organisée en sous-séries correspondant à chaque district.

Corporate body · 2000-

Après la reconnaissance en 1990, par la Cour suprême du Canada, du droit à la gestion scolaire minoritaire dans la cause connue comme « le jugement Mahé », l’Alberta reconnu par la Loi 8, en 1993, le droit à la gestion par les francophones de l’enseignement en français langue première pour les ayants droit, tel que prévu à l’article 23 de la Charte canadienne. En 1993-1994 sont créés en Alberta trois conseils scolaires francophones (Centre-Nord, Nord-Ouest et Nord-est) et trois conseils de coordination de l’éducation francophone (Calgary, Lethbridge et Fort McMurray). En 2000, la création du Conseil scolaire du Sud de l’Alberta, qui couvre la juridiction réunie des conseils de coordination de Centre-Sud et du Sud, complète la mise en œuvre de la gestion scolaire francophone en Alberta par cinq conseils scolaires francophones.

Le Conseil scolaire du Sud de l’Alberta (CSSA) a été établi en juillet 2000 et a obtenu sa charte officielle en août 2001. La vision du conseil énonce que « les ayants droit bénéficient d’une éducation francophone laïque qui leur permet d’acquérir des savoirs, des savoir-faire, des savoir-être et des savoir-vivre qui leur serviront tout au long de leur vie ». La mission du conseil l’engage à « assurer à tous ses élèves l’accès à une éducation qui vise l’excellence et qui répond à leurs besoins sur les plans intellectuel, affectif, physique, linguistique, socioculturel et moral ». Le CSSA privilégie le partenariat entre le foyer, l’école et la communauté dans la réalisation de sa mission. Depuis son établissement, le CSSA travaille afin d’offrir des programmes crédibles dans les communautés de Calgary, Lethbridge, Medicine Hat, Airdrie, Okotoks et Brooks.

Nolette, G
Person · 1917-1996

Georges Nolette naquit le 19 novembre 1917 à Saint-Silvestre, Québec, le fils d’Odule et Eugénie (Gagnon) Nolette. Encouragés par le curé Normandeau, la famille quitta le Québec en 1918. En Alberta, ils vécurent au début près de Pickardville, puis à Saint-Paul, pour finalement s’établir au nord de Girouxville en 1928. Il fut membre et président du conseil scolaire pour le district scolaire Belanger No. 4471, 1932–1938.

Georges épousa Irène Laverdière (née 1922) le 11 novembre 1941. Ils eurent six enfants : André, Gertrude, René, Léo, Denise et Roland. Georges acheta la ferme de son père à Girouxville.

Il décéda en 1996.

OMI Vice-province de Grouard
PR0003.004SF · Corporate body · 1901-1986

La Vice-province oblate de Grouard fut créée en 1901, faisant partie du Vicariat des missions de l’Athabaska. Antérieurement, le Vicariat des missions de l’Athabaska-Mackenzie fut établi en 1864 et englobait l’aire géographique de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest d’aujourd’hui.

En 1901 le Vicariat des missions d’Athabaska-Mackenzie fut divisé administrativement en deux vicariats au long de la parallèle 60 : le Vicariat des missions d’Athabaska (la portion de Nord-Ouest de ce qui deviendra l’Alberta, au Sud de la 60eme) et le Vicariat des missions de Mackenzie (la portion de Nord-Est de ce qui deviendra l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest, au Sud de la 60eme). Le Vicariat des missions d’Athabaska avait trois régions : Athabaska (incluant Fort Chipewyan et Fond-du-Lac), Lesser Slave Lake – St. Bernard au centre (appelée Grouard depuis 1909), et la région de Rivière la Paix.

En 1927 la région d’Athabaska fut transférée au Vicariat des missions de Mackenzie et le Vicariat des missions d’Athabaska devint le Vicariat des missions de Grouard. Mackenzie avait la charge du district d’Athabaska, tandis que Grouard administrait les régions à l’est du 113e méridien, incluant Hay Lake, Fort Vermilion, Rivière-la-Paix, Fairview, Fort Dunvegan, Spirit River, Tangent, Grande-Prairie, Guy, Atikameg, Girouxville, Falher, McLennan, Grouard, Slave Lake, Wabaska et Desmarais, jusqu’en 1948.

En 1967 Rome abolit le système de vicariats de missions sous la direction des supérieurs et tous les vicariats deviennent vice-provinces sous la direction d’un provincial, ce qui éleva le Vicariat des missions de Grouard au rang de Vice-province de Grouard.

La Vice-province de Grouard comprenait une entité civile et une entité canonique pour les oblats du Nord de l’Alberta. L’administration était composée d’un vicaire (plus tard, un provincial) et d’un conseil de quatre membres, incluant un trésorier chargé des affaires financiers.

Le provincial était responsable de superviser l’administration, les opérations religieuses et les aspects financiers de la corporation et d’orienter toutes les activités régionales visant l’évangélisation, l’établissement des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux, des dispensaires, ainsi que la construction des églises et chapelles. Le contrôle des investissements et des propriétés, des pensions et de finances du personnel, les fonds pour divers projets et pour la formation des missionnaires et le support de leur travail dans les communautés faisaient aussi partie de ses responsabilités.

L’administration provinciale travailla en étroite relation avec la diocèse catholique-romaine de Grouard-McLennan pour pourvoir au travail missionnaire dans une région de 250,000 kilomètres carrés. Les supérieurs du vicariat étaient souvent aussi évêques du diocèse. La Vice-province fournira des oblats à l’appui du travail diocésain, tandis que l’administration des missions et des paroisses, ainsi que les responsabilités financières du personnel se superposaient souvent. Les oblats appuyaient également le diocèse dans l’administration de sept écoles résidentielles.

Dans les années 1970 le travail missionnaire des oblats se faisait sous un accord avec l’archevêque catholique-romain du diocèse, avec une séparation des affaires financiers et des propriétés.

Le provincial était aussi responsable de la supervision de diverses institutions dans la vice-province, incluant le Centre Notre-Dame de la Paix, le Collège Notre-Dame (fermé en 1971), la maison provinciale, le musée et les lieux de pèlerinage à Girouxville, et le Centre Kisemanito à Grouard.

En 1982 la Vice-province de Grouard avait quatre districts administratifs basés sur une distinction géographique : le secteur d l’Ouest comprenait Spirit River, Eaglesham, Girouxville, Falher et Jean-Côté. Le secteur central comprenait McLennan, Donnely, Guy, Calais et Valleyview. Le secteur du Nord comprenait Assumption, Meander River, Fort Vermilion et High Level. Le secteur de l’Est comprenait Trout Lake, Wabaska, Smith, Slave Lake, Faust, Joussard, High Prairie, Gift Lake et Grouard.

La Vice-province oblate de Grouard cessa d’exister en 1986, à la suite du fusionnement avec la Vice-provinces de Mackenzie et la Province d’Alberta-Saskatchewan pour former la Province Grandin.

Supérieurs, Vicariat des missions de Grouard :

• Emile Grouard (1901-1930)
• Jules Calais (1930-1932)
• Joseph Guy (1932-1938)
• Ubald Langlois (1938-1944)
• Henri Routhier (1944-1950)
• Armand Boucher (1950-1956)
• Marjorique Lavigne (1956-1965)
• Jean Marsan (1965-1966)

Provinciaux, Vice-province de Grouard :

• Jean Marsan (1967-1973))
• René Bélanger (1973-1979)
• Clément Richer (1979-1985)

PR0003.002SF · Corporate body · 1921-1986

La province oblate de l’Alberta-Saskatchewan fut créé en 1921 sur les fondements du Vicariat des missions de l’Alberta-Saskatchewan. Au début de la présence des oblats dans l’Ouest, leur œuvre était administrée par le Vicariat des missions de St-Boniface, Manitoba. En 1864, la congrégation oblate établira le Vicariat des missions d’Athabaska-Mackenzie et en 1868 le Vicariat des missions de St. Albert. Le Vicariat des missions de St. Albert fut divisé en 1891 pour administrer le Ouest et le Nord, en le Vicariat des missions de St. Albert et le Vicariat des missions de Saskatchewan. Ces deux vicariats fusionnaient en 1906 pour former le Vicariat des missions d’Alberta-Saskatchewan; en 1921 le vicariat fut élevé au statut de Province d’Alberta-Saskatchewan.

La nouvelle province comptait 146 membres et couvrait une bonne partie de l’Alberta et de Saskatchewan, de latitude 55 Nord jusqu’à la frontière canadienne-américaine, et des Montagnes Rocheuses et Rivière Saskatchewan de Sud, jusqu’au Sud de Saskatoon et à l’Est jusqu’à la frontière manitobaine.

La Province d’Alberta-Saskatchewan était constituée également en corporation civile et en entité canonique pour les oblats de l’Ouest. L’administration provinciale était formée d’un provincial et d’un conseil de jusqu’à cinq membres, d’un trésorier, qui s’occupait des affaires financières, ainsi que de divers comités en fonction de besoins. Le provincial était responsable des affaires administratives, des obéissances et des répartitions, ainsi que de la vie communautaire et des opérations des missions. La province avait aussi la charge de l’administration et de l’opération de écoles résidentielles, des hôpitaux et des orphelinats.

Les responsabilités de l’administration provinciale de l’Alberta-Saskatchewan continuaient sur les lignes directoires des administrations précédentes : superviser l’administration, les opérations religieuses et les aspects financiers de la corporation et orienter toutes les activités régionales visant l’évangélisation, l’établissement des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux, des dispensaires, ainsi que la construction des églises et chapelles. Le contrôle des investissements et des propriétés, des pensions et de finances du personnel, les fonds pour divers projets et pour la formation des missionnaires et le support de leur travail dans les communautés faisaient aussi partie de ses responsabilités. En 1935 la Province d’Alberta-Saskatchewan comptait 155 membres et était responsable de toutes les missions au sein des Premières nations et de Métis dans les archidiocèses d’Edmonton, Calgary et Prince Albert. La province était également responsable de l’administration des nombreuses écoles résidentielles en Alberta-Saskatchewan, incluant Brocket, Cardston Cluny, Delmas, Duck Lake, Dunbow, Hobbema, Onion Lake et St. Paul. La province était propriétaire du journal francophone La Survivance en Alberta et Le Patriote en Saskatchewan, d’une publication en cris, d’un orphelinat à Prince Albert, de deux sites de pèlerinage, de huit écoles, incluant le Juniorat St-Jean (plus tard collège St-Jean), de nombreuses églises et missions, des établissements d’éducation catholique, et d’une maison de retraite, Star of the North.

Conformément à une division des provinces oblate de l’Ouest basée sur la langue ou l’origine du personnel, la Province d’Alberta-Saskatchewan était considérée une province de langue française.

En 1965 la province comptait 145 membres engagés dans le travail de charité, paroissial et éducationnel. En 1982 la province était constituée d’un nombre de districts locaux, avec 83 membres : le district de St. Paul, le district de sud, le district de Saskatchewan, le district de Hobbema, le district de St. Albert, le district de St. Jean, Foyer Grandin et la Maison provinciale. L’administration de chaque district était confiée à un Supérieur et deux conseillers.

La Province oblate d’Alberta-Saskatchewan cessa d’exister en 1986, à la suite du fusionnement avec les Vice-provinces de Grouard et de Mackenzie pour former la Province Grandin.

Supérieurs, Vicariat des missions de St. Albert :

• Vital Grandin (1867-1897)
• Emile Legal (18971906)
• Henri Grandin (1906-1921)

Supérieur, Vicariat des missions de Saskatchewan :

• Albert Pascal (1891-1906)

Supérieur, Vicariat des missions d’Alberta-Saskatchewan :

• Henri Grandin (1891-1921)

Provinciaux, Province d’Alberta-Saskatchewan :

• Henri Grandin (1921-1923)
• François Blanchin (1923-1926)
• Jean-Baptiste Beys (1926-1929)
• Ubald Langlois (1929-1938)
• Henri Routhier (1938-1944)
• Armand Boucher (1944-1950)
• J. Osias Fournier (1950-1956)
• Guy Michaud (1956-1962)
• Maurice J. Lafrance (1962-1965)
• Georges-Marie Latour (1965-1971)
• Thomas Bilodeau (1971-1975)
• Joseph Regnier (1975-1979)
• Maurice Joly (1979-1985

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L’organisation par régions à l’intérieur d’un conseil d’état est gérée par la section 242 de la Loi régissant les Chevaliers de Colomb, section ajoutée par le Conseil suprême en 1909. Les responsabilités d’une région sont de coordonner les activités colombiennes dans une région spécifique, promulguer des statuts et règlements locaux, ainsi que de ressembler les moyens financiers nécessaires aux dépenses.

La Région d’Edmonton comprend les districts 8 à 16. La série est organisée en sous-séries correspondant à chaque district.

Sigur, Marguerite
Person · 1923-2023

Marguerite Sigur naquit le 19 mars 1923 à Saint-Sulpice-la-Pointe, département du Tarn dans le Sud de la France, enfant de Jeanne Mathieu et Laurent Gaudou. Elle eut un frère, Maurice Gaudou, et une sœur, Marthe Gaudou, mariée Pichou. Marguerite épousa Edouard Sigur le 24 octobre 1942 (d. 2001) et ils eurent deux enfants, Marie-Françoise Roseline Sigur (Cloutier), résidant à Regina, Saskatchewan, et Francis Sigur, décédé à Montpellier, France.

Marguerite Sigur fut couturière avant la Deuxième Guerre mondiale, puis femme au foyer, et ensuite elle aida son mari dans son entreprise de camionnage; elle travailla brièvement dans un hôpital. Pour longtemps elle fit partie de la chorale paroissiale et organisa des activités récréatives pour les aînés à Aucamville (Haute-Garonne). Après sa retraite, Marguerite et Edouard furent sponsorisés par leur fille pour s’établir à Calgary, Alberta, où ils sont arrivés en 1981. Edouard rentra en France en 1982. Marguerite Sigur, par contre, s’est impliquée aussitôt dans le théâtre local et dans la peinture, ainsi que dans diverses organisations francophones, y compris la paroisse Sainte-Famille, pour environ 20 ans, la Société franco-canadienne de Calgary (responsable de la Villa Jean-Toupin) et le Club de l’amitié de Calgary, un groupe d’aînés.

Elle reçut l’Ordre des sages de l'Alberta en 2005, le titre « bénévole de l'année » en 2003, le Prix Roger-Lalonde en 2004 et en 2012, et la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II.

Marguerite Sigur déménagea à Edmonton en 2012 pour vivre dans le Manoir Saint-Thomas et décéda en 2023.

PR0077 · Corporate body · 1853-2021

La congrégation religieuse des Sœurs de l’Assomption de la Sainte-Vierge a été fondée en 1853 dans la province du Québec, à Saint-Grégoire, près de Nicolet, en tant que communauté enseignante, par l’abbé Jean Harper. Léocadie Bourgeois fut la première mère supérieure. En 1872 la maison mère de la congrégation est établie à Nicolet, d’où les missionnaires commencent à partir vers les paroisses rurales du Québec.

Les religieuses sont venues dans l’Ouest du Canada en 1891, à la mission oblate d’Onion Lake, Saskatchewan, suite à la demande de Monseigneur Vital Grandin, o.m.i., cherchant des missionnaires enseignantes. Dès là, les Sœurs de l’Assomption se sont répandues vite vers d’autres missions en Alberta et Saskatchewan, desservant également les autochtones et les francophones de l’Ouest canadien. En dehors du Canada, les religieuses ont travaillé aux États-Unis, au Brésil et au Japon.

La communauté a été divisée en provinces ecclésiastiques, avec l’Alberta et la Saskatchewan appartenant à la province de Saint-Jean-l’Évangéliste, administrée par un bureau provincial ouvert à Edmonton vers 1900. En 1998 cette province a été dissoute. L’Alberta et la Saskatchewan sont passées sous l’administration directe de la maison mère à Nicolet.

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La section Ste-Anne d’Edmonton tiendra son premier rassemblement le 27 février 1973. Claire Bilodeau fut la première présidente de la succursale. La section dissout en 1978.

Gaudet, Roland
Person · 1922-2013

Roland Gaudet était probablement originaire de Bellevue, Saskatchewan. Il étudia au Collège des Jésuites à Edmonton, Alberta, et au Grand Séminaire de Mazenod à Gravelbourg, Saskatchewan. Père Gaudet travailla ensuite à Debden, Saskatchewan. Il écrivit le livre St. Isidore de Bellevue, 1902-1977 et, avec Denis Dubuc, Généalogie des familles de la paroisse de St. Isidore de Bellevue, Saskatchewan. Il décéda en 2013 à Prince Albert, Saskatchewan.

Grenier, Antoinette
Person · 1919-2019

Marie Louise Antoinette Grenier est née en 1919 à Edmonton, fille d’Adélard Grenier et Marie Rigoulet-Grenier. Adélard Grenier, né vers 1863, était le fils de François Grenier et Emérence Blais. Originaire de Yamachiche (Québec), il a rencontré Marie Irma Rigoulet aux Etats-Unis et ils se sont mariés le 9 juillet 1912 à Chicago (Illinois). Ils sont arrivés en Alberta cette même année et ont exploité un lot de colonisation près du Lac La Biche. Adélard Grenier est mort le 3 septembre 1950 et Marie Rigoulet-Grenier est morte le 30 novembre 1985.

Antoinette Grenier a fait ses études à l’Académie Assomption, une école à Edmonton gérée par les Sœurs de l’Assomption de la Sainte-Vierge. En 1934–1935, 1936–1937 et 1937–1938, elle a reçu des diplômes de l’Université Laval par le biais de l’Académie. Elle a été la secrétaire du collège Saint-Joseph à Edmonton d’environ 1942 à 1944. En 1974, elle s’est inscrite au Collège des archivistes médicaux du Canada. Elle a travaillé à l’hôpital Charles Camsell pendant 21 ans comme archiviste et bibliothécaire médicale.

Elle est décédée à Edmonton en 2019.

Cantin, Lucienne
Person · 1905-1990

Lucienne Marie Pagé naquit en 1905 à Saint-Albert, Alberta, fille de Félix et Eugénie Pagé. Sa famille déménagea à Chauvin, Alberta, en 1912, et à Rivière Qui Barre, en 1923. À ce temps-là, Lucienne demeura à Edmonton, poursuivant l’École d’infirmières de l’Hôpital général, qu’elle finira en 1927. Lucienne fut la première franco-albertaine diplômée en infirmerie née en Alberta. Elle travailla en Alberta comme infirmière à Wainwright, où elle devint infirmière en chef, jusqu’en 1940, et à Westlock, jusqu’en 1944. Lucienne épousa Arthur Joseph Cantin en 1944 et ils eurent une fille, Marie (Moser). Lucienne Cantin décéda le 24 février 1990.

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L’école J.H. Picard ouvre ses portes en 1972 dans la bâtisse de l’école Maurice Lavallée à Edmonton, Alberta, comme école d’immersion, rassemblant les élèves du secondaire du Collège Saint-Jean et les étudiantes de l’Académie Assomption. Son nom vient de Joseph Henri Picard, homme d’affaires et politicien francophone d’Edmonton. En 1984 l’école J.H. Picard déménage dans ses locaux actuels, abritant pendant quatre ans des élèves de secondaire. En 1988 J.H. Picard devient école d’immersion seulement. L’école fait partie de Conseil scolaire catholique d’Edmonton et offre présentement l’éducation d’immersion française du préscolaire à la 12ᵉ année.

Compagnons de Saint-Isidore
Corporate body

La société « Les Compagnons de Saint-Isidore » fut conçue et mise en œuvre par le Service d’Établissement Rural de la Fédération de l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC) du Saguenay, Québec, en vue d’établir un certain nombre de familles dans une région rurale de l’Alberta, plus précisément en vue de l’érection et de l’organisation matérielle, civile et religieuse d’une paroisse rurale dans la région Rivière la Paix, conforme aux principes de la philosophie rurale chrétienne, familiale et sociale et aux exigences de l’économie rurale moderne. L’adhésion à la société se faisait sous la condition d’être catholiques, sobres, honnêtes, loyaux, reconnaissant et acceptant la doctrine sociale de l’Église, mais aussi sur une base contractuelle qui stipulait des mesures juridiques, disciplinaires et administratives.

« La Société des compagnons limitée » fut incorporée sous l’Acte des Associations Coopératives le 7 décembre 1953, à Edmonton. Sept familles arrivèrent de Québec sur les lieux au printemps de 1953 et firent l’achat de la ferme Thompson et de neuf quarts de sections en vente au Département des Terres pour un total de 30 quarts de section (4800 acres) qui commencèrent à être distribués, aménagés et exploités. La société est propriétaire des terres où se trouve le centre du hameau de Saint-Isidore et responsable depuis sa création du développement économique et social.

Courier de l'Ouest
Corporate body · 1905-1916

Publié à Edmonton de janvier 1905 à janvier 1916, Le Courrier de l’Ouest fut, à son début, le seul journal de langue française dans l’Ouest de Canada. Parmi les actionnaires on retrouve certains des plus influents francophones albertains, comme le Sénateur Philippe Roy, l’avocat Charles W. Cross, Frank Oliver (propriétaire d’Edmonton Bulletin), les marchands Prospère-Edmond Lessard, Théodore Revillon et Joseph-H. Picard, et même le consul belge à Edmonton, Maurice Kimpe.

L’objectif principal du journal était de promouvoir le peuplement de l’ouest canadien avec des francophones, donc il était distribué aussi au Québec, New England et quelques pays européens avec population de langue française ; le journal incluait des nouvelles du monde, des nouvelles locales sur la politique et l’agriculture, une page féminine et articles culturels sur littérature, découvertes scientifiques et autres sujets. À son apogée, le journal atteint 3000 copies. En 1916, la premiere guerre mondiale détermine les propriétaires d’arrêter la publication du journal.

de Beaudrap, Paul
Person · 1861-1944

Le comte Paul de Beaudrap (1861–1944) naquit en France et arriva à Ghost Pine, Alberta, en 1904 avec son frère Roger et F. de Torquet, après une période pasée dans les colonies d’aristocrates français à Whitwood et Saint-Hubert, Saskatchewan (1891–1899) et un court retour en France en 1899.
Avec Armand Trochu, il fut un des fondateurs français du St. Ann Ranch Trading Company à Trochu, en 1905, où il avait aussi une boucherie en 1906. Il fut marié à Yvonne Marie Adrienne Ribard (1862–1942) et eut six enfants : Joseph, Xavier, Yvonne (Sœur de la Charité de Notre-Dame d’Evron, 1894-1947), André, Bernard et Genevieve.
De Beaudrap décéda en 1944.

Déchène, Joseph Miville
Person · 1879-1962

Joseph Miville Déchène est né le 22 octobre 1879 à Chambord (Québec), fils de Léon Miville Déchène et Marie Pelletier. La famille a déménagé dans l’Ouest du Canada en 1892 et s’est établie à Morinville, dans une région qui fait désormais partie de l’Alberta. Déchène est retourné au Québec pour compléter sa formation et a travaillé dans des usines de textile à Sanford (Maine) avant de revenir en Alberta vers 1898. Il a travaillé comme bricoleur et homme à tout faire à Morinville, puis à Edmonton.

Lors de la création de la province, Déchène a été parmi les premiers employés de l’Imprimeur du Roi. En 1910 il a ouvert un grand magasin de tabac sur l’avenue Jasper. Il s’est marié avec Maria Gariépy le 11 juillet 1910 et ils ont eu cinq enfants : André, Aimé, Joffre, Lorraine et Pauline. Déchène a quitté Edmonton avec sa famille en 1919 afin d’exploiter une ferme près de Therien, dans le district de Saint-Paul. En 1926, la famille a déménagé à Saint-Paul et en 1928 à Bonnyville.

Après avoir contesté la validité des élections provinciales dans la circonscription de Beaver River, Déchène a été élu en 1921. Il a été défait lors des élections de 1926 mais élu dans la circonscription de Saint-Paul en 1930, qu’il a représentée jusqu’en 1935. Il a travaillé comme agent d’assurance de 1935 à 1940 avant de devenir candidat libéral dans la circonscription fédérale d’Athabasca. Il a été réélu en 1945, 1949 et 1953 et il s’est retiré de la politique en 1958, à l’âge de 79 ans. Il est mort le 1er décembre 1962.

Dron family
Family

Théodore Dron et son épouse, Léonie, avec quatre enfants, immigrèrent du nord de la France pour prendre un homestead dans les environs de Clyde, Alberta, en 1908. Les frères de Théodore, Gustave et Henri, vint le rejoindre dans la région de Clyde en 1909. Léonie décéda en 1910 et la famille déménagea à Tampa, Florida, en 1911. Henri était célibataire et retourna en France en 1919. Vers 1917, Gustave et sa famille eurent une boucherie, mais ils déménagèrent à Edmonton où ils résidaient encore en 1931.

Massicotte, Edmond-Joseph
Person · 1875-1929

Edmond-Joseph Massicotte fut dessinateur et illustrateur, né le 1er décembre 1875 à Montréal. Il épousa Aldine Émond à Montréal en 1914 et ils eurent une fille.
Massicotte étudia le dessin et la peinture avec plusieurs maîtres à Montréal et sa première illustration parut en 1892. À la fin des années 1890, environ 1000 de ses illustrations parurent dans divers journaux et autres publications. Il décéda à Montréal en 1929.

Mahé, Alexandre
Person

Alexandre Mahé naquit en 1880 à Guégon, Morbihan (France), et décéda en 1968 à Saint-Paul, Alberta. Il fut enseignant au Sénégal et plus tard alla au Gambie pour gérer une ferme d’arachides. Après 12 ans en Afrique, il se rendit au Canada en 1909. Mahé fut membre de l’association France Libre qui appartenait à la Résistance française, mais ne participa pas dans les deux guerres mondiales pour raisons de santé.

Sous le nom de plume Isidore Cassemottes, il écrivit pour les journaux francophones Le Courrier de l’Ouest, L’Union et La Survivance, ainsi que pour le journal franco-américain Le Travailleur, publié au Massachusetts et couvrant les activités francophones en Amérique de Nord. Établi à Saint-Vincent, près de Saint-Paul, en Alberta, il décrivit pendant 50 ans dans ses écrits la vie dans le nord-est de l’Alberta. Il fut aussi gérant d’un magasin général au Saint-Vincent et fit des affaires avec les Frères Révillon. Il épousa Joséphine Nayl, qui est venu au Canada en 1910 de Bretagne, France, et ils eurent trois enfants.

Trottier, Alice
Person

Alice Trottier est née le 22 mars 1922 à Morinville (Alberta), où elle a fait ses études primaires et secondaires au Couvent Notre-Dame. En 1940 elle est entrée dans la congrégation des Filles de Jésus. Elle a fait son noviciat et l’école normale à la maison mère de Trois-Rivières (Québec).

De 1943 à 1968 elle a enseigné dans de nombreux villages albertains, tout en poursuivant ses études à l’Université de l’Alberta (B.Ed. 1954) et l’Université Laval (M.A. 1958). De 1969 à 1987 elle a enseigné à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta et à Newman Theological College à Edmonton. En 1974, avec Kenneth Munro du département d’histoire de l’Université de l’Alberta, elle a créé le Salon d’histoire franco-albertaine.

Alice Trottier est l’auteure ou coauteure de nombreux livres et articles traitant de l’histoire franco-albertaine. On lui a décerné l’Ordre des francophones d’Amérique en 1990 et la médaille du 125e anniversaire de la fédération canadienne en 1992. L’Association canadienne-française de l’Alberta lui a accordé le « Prix Eugène-C.-Trottier » en 1994 en reconnaissance de sa contribution à la promotion de la culture franco-albertaine. L’ACFA l’a également fait membre de l’Ordre des sages de la francophonie albertaine en 2004 pour avoir activement contribué au développement et à la vitalité de sa communauté.

Alice Trottier est décédée le 25 décembre 2022 à Edmonton, Alberta.

Corporate body · 1983-1990

En 1982, un comité de parents francophones s’est adressé au conseil scolaire public d’Edmonton et au conseil scolaire catholique d’Edmonton au sujet de la fondation d’une école primaire francophone à Edmonton. L’école devait s’appeler l’École Georges et Julia Bugnet. Les parents estimaient que le programme d’immersion en français était inadéquat pour les enfants francophones. Bien que leurs propositions aient été rejetées, l’École Georges et Julia Bugnet a quand même été ouverte comme école privée en septembre 1983, toutefois, sans le financement prévu pour l’enseignement public. Le 21 avril 1983, le comité des parents de l’École Georges et Julia Bugnet a constitué l’organisme en personne morale en vertu de la Societies Act sous le nom d’Association de l’école Georges et Julia Bugnet. Cet organisme est connu également sous le nom d’Association Georges et Julia Bugnet et Association Bugnet.

L’objectif principal de l’association était d’encourager l’éducation en français en Alberta. Après une seule année scolaire, l’École Georges et Julia Bugnet, administrée par l’Association albertaine des parents francophones, a été fermée en raison d’un manque de fonds. À l’aide d’une subvention fédérale, l’association, ainsi que Jean-Claude Mahé, Angéline Martel et Paul Dubé, ont entamé une poursuite contre le gouvernement de l’Alberta afin de faire valoir leur droit de faire instruire leurs enfants en français dans des établissements d’enseignement de la minorité linguistique financés par les fonds publics, ce droit étant garanti par la Charte canadienne des droits et libertés. Une déclaration a été déposée à la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta en octobre 1983. La cour a statué en faveur de l’association le 24 juillet 1985, en précisant que la Charte garantit les droits linguistiques de la minorité francophone lorsque le nombre d’enfants ayant ces droits justifie la prestation de l’instruction. Cependant, l’association a contesté la décision car celle-ci n’allait pas assez loin, notamment à l’égard des détails. L’affaire a fini par se rendre à la Cour suprême du Canada qui, le 15 mars 1990, a décidé que le gouvernement de l’Alberta avait violé les droits de la population franco-albertaine. L’association a été dissoute par la suite.

Boîte à Popicos
Corporate body · 1979-1992

La Boîte à Popicos fut fondée en 1978 par Suzette Lagacé-Aubin et sponsorisée par Canadian Parents for French (chapitre de l'Alberta). À l'époque, la Boîte à Popicos était le seul théâtre français en Alberta pour les jeunes spectateurs.

Située à Edmonton, Alberta, la Boîte à Popicos espérait rendre la langue française un sujet vivant à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de classe. Les productions étaient destinées particulièrement aux étudiants qui apprenaient la langue française comme langue seconde et faisaient des tournois dans les écoles d'Edmonton et partout en Alberta et l'Ouest Canadien. Les membres fondateurs de la Boîte à Popicos incluaient Suzette Lagacé-Aubin, Roger Busque and Gilles Denis. La Boîte à Popicos fut enregistrée en Alberta comme société privée à but non lucratif le 17 août 1979. Plus tard l'association fut enregistrée sous le Federal Charities Act.

En 1992, Boîte à Popicos fusionna avec le Théâtre français d'Edmonton pour former l'Unithéâtre.

Brisson, Remi
Person · 1932-2021

Remi Brisson naquit à Legal, Alberta, et fut joueur de hockey pour l’équipe Calgary Buffaloes en 1952–1953 et ensuite pour les Lacombe Rockets env. 1960 à env. 1965. Il joignit le service d’incendie d’Edmonton en 1955, d’où il prit sa retraite en 1988.

Il epousa Marie et ils eurent trois enfants : Robert, Douglas et Brent (1960-2005). Il décéda en 2021.

Corporate body · 1972-1987

La Caisse Francalta Credit Union Limitée fut incorporée sous le Credit Union Act en 19 avril 1972 pour offrir des services en français aux francophones de l’Alberta. Mathias Tellier fut le premier président de la Caisse Francalta. Au milieu des années 1970, il y avait quatre succursales, deux à Edmonton et deux dans la région de Rivière de la Paix. La Caisse Francalta Credit Union ferma probablement en 1987, quand plusieurs caisses populaires locales s’unirent pour former la Capital City Savings Credit Union Limited.

Ladoucer, Josephine
Person

Joséphine Ladouceur fut mariée à Mike Laboucane. Elle décéda à l’âge de 53 ans, en 1937, et fut enterrée à Edmonton. Il n’y a pas d’autres informations biographiques.

Corporate body

Avec l’intention de promouvoir une chaine d’amitié et fraternité parmi les canadiens francophones et de leur offrir un cadre d’épanouissement personnel, social et cultural, la Société Richelieu reçoit sa charte fédérale en 1944 et le premier Club Richelieu est fondé à Ottawa en 1945. Il devint un mouvement international, avec le premier club ouvert en dehors de Canada aux Etats-Unis en 1955, en France en 1969, en Belgique en 1974 et dans d’autres pays ultérieurement.

En avril 1970, Paul Émile Bélanger et Gilles Gatien, représentant le Richelieu International, visitèrent Edmonton, Alberta. Après leur visite, le Club Richelieu d’Edmonton fut fondé et reçut sa charte le 26 novembre 1971. Le président fondateur du Club Richelieu d’Edmonton fut Hervé Durocher. Le Club Richelieu d’Edmonton fut incorporé comme Société Richelieu le 17 juillet 1973 sous le Societies Act, pour la promotion de la fraternité et de la compréhension. La Société Richelieu a changé son nom en Club de Service Jean Patoine, qui fut réenregistré sous le Societies Act le 16 octobre 2001, avec la même mission, de promouvoir la fraternité parmi ses membres et aider les jeunes. Le club est géré par un conseil d’administration incluant huit membres élus annuellement et par un bureau exécutif incluant un président, un vice-président, un trésorier et un secrétaire.

Depuis sa fondation en 1971, plus de 1 million de dollars ont été alloués à divers organisations, associations et jeunes francophones. Un fonds boursier Jean Patoine du Campus Saint-Jean à l’Université de l’Alberta fut instauré dans les années 1980 et une bourse est accordée chaque année à un étudiant francophone.

Cloutier, Léo
Person

Léo Cloutier naquit le 5 janvier 1920 à Pickardville, Alberta, fils d’Éphraïm et Emma (Côté) Cloutier. La famille déménagea à Morinville en 1926, à Plamondon après huit ans, et à Lac La Biche après autres quatre ans. Léo épousa Mary Schaub quand il avait 25 ans et ils déménagèrent dans la Mission Lac La Biche. Léo travailla en même temps sur sa ferme et pour les pères oblates de la Mission. On compte comme enfants d’Ephraïm et Emma : Cécile, Ida, Léa, Gérard, Annette, Simone (née et décédée en 1957) et Roméo.

Piquette, Leo
Person

Léo Roland Piquette naquit le 22 mai 1946, le cinquième fils de Roland et Zéa Piquette, descendants des fondateurs de Plamondon, Alberta. Le 30 mai 1969 il épousa Valérie Coté, fille d’Évangéliste et Léa Coté, et ils eurent ensemble trois enfants : Colin, Michelle et Andrea. Léo Piquette eut trois autres enfants de son deuxième mariage, avec Mary Snyder, en juillet 1987 : Dominic, Julien et Carroll.

Après avoir reçu son Baccalauréat en Éducation à l’Université de l’Alberta en 1970, Léo Piquette revint à Plamondon où il commença à enseigner. Il fut nommé directeur de l’École primaire Caslan, dans la région de Plamondon, in 1970 et fut directeur de l’École primaire Vermilion de 1972 à 1975. En 1975 Léo et Valérie déménagèrent à Edmonton, où Valérie retourna aux études à l’université et Léo enseigna pour une année à l’École primaire Belgravia. En 1976 il fut nommé directeur adjoint à l’École primaire Satoo à Edmonton et en 1977 il fut directeur de l’École J.E. La Pointe à Beaumont. De 1978 à 1982 Léo Piquette travailla dans le domaine de l’édition et l’imprimerie. Il revint sur sa ferme à Plamondon avec sa famille en 1982 et commença à enseigner à l’école de Plamondon. Bientôt il s’impliqua dans des activités communautaires, comme président de l’Association canadienne-française de l’Alberta, régionale Plamondon. En 1984 il aida les Nouveau Démocrates de l’Alberta à organiser la nouvelle circonscription provinciale de Lac La Biche. Il se porta candidat du NDP aux prochaines élections, en mai 1986, et fut élu dans la circonscription Athabasca/Lac La Biche.

Le 7 avril 1987 Léo Piquette posa une question en français à la Législature albertaine, se méritant un « En anglais, s’il vous plait ! » de la part de David Carter, alors président de l’Assemblée. « L’Affaire Piquette » figura à la une dans les médias partout au Canada et déclencha une controverse constitutionnelle qui se rendit jusqu’à la Cour suprême du Canada. L’incident entraîna une discussion à l’échelle nationale du rôle du français dans l’arène politique canadienne.

Léo Piquette fut battu aux élections de 1989 et décida de changer le trajet de sa vie, se dirigeant en affaires. Il devint propriétaire de l’Agence d’assurance Co-operators, succursale Plamondon, sous le nom Piquette Agencies Ltd. Il devint aussi président du Conseil scolaire Centre-Est et de la Fédération des conseils scolaires francophones, administrateur du Réseau de développement économique et d’employabilité (RDEE) dans l’Ouest canadien, et président de la Chambre économique de l’Alberta.

Les Blés d'Or
Corporate body

Les Blés d’Or est un ensemble de danse folklorique canadien-français formé en 1973 à Saint-Paul, Alberta. L’ensemble a fait des tournois en Alberta, Saskatchewan, Québec, les Territoires de Nord-Ouest et l’Europe. Il est paru dans le cadre de l’Expo ‘86 à Vancouver, des deux commémorations de l’attaque de Dieppe en France, et des cérémonies d’ouverture de l’Olympiade d’hiver 1988 à Calgary. L’ensemble dirige aussi une école de danse folklorique et en 1979 forma un autre groupe de danse pour les aînés, nommé Les Tourbillons.

L’ensemble a participé aussi dans des recherches culturelles pendant les années 1970, ayant comme résultat une collection des histoires de vie des franco-albertaines, qui ont été incorporées dans le projet « Héritage franco-albertain ».

Lirette, Leo
Person · 1924-1992

Léo Lirette est né en 1924, à Bonnyville, Alberta, fils d’Alphonsine Lefebvre et Joseph Henri Lirette. Il étudie au Collège Mathieu, à Gravelbourg, Saskatchewan, puis il revient en Alberta en 1948 et travaille à Devon pour Imperial Oil Limited comme surveillant.

Il épouse Cécile Irène Forest, de Gravelbourg, en 1951, mariage duquel naissent Louise (1952), Raymond (1954) et Victoria (1958). La famille déménage en 1953 à Regina, où Léo travaille pendant 15 ans comme surveillant.

En 1968 il revient à Edmonton avec sa famille, travaillant en tant qu’agent immobilier privé. En 1972 il commence à travailler pour Alberta Housing and Public Works comme évaluateur et agent de propriétés immobilières.

Léo Lirette est décédé à Edmonton en 1992.

Maisonneuve family
Family

Phillias Maisonneuve est né en 1872 à Saint-Lin, comté de l’Assomption, Québec, fils d’Honoré Maisonneuve et Mary Therrien. Il est venu à Morinville en 1892, à l’âge de 20 ans. Dès son arrivée, il prit le quart nord-ouest de la section 12, canton 55, rang 26, à l’ouest du 4e méridien (12-55-26-W4), au sud-ouest de Morinville. Il était charpentier et a bâti, entre autres, le couvent de la mission à St-Paul-des-Métis et le couvent des Filles de Jésus à Morinville. Avec son partenaire Terrault, il a ouvert en 1905 un magasin général sur l’avenue Jasper à Edmonton.

En 1906 il épousa Madona Léveillé à Edmonton. Madona était la fille de Joseph Léveillé et Mélina L’Abbé. En 1909 ils ont vendu toutes leurs propriétés à Edmonton et ont installé un moulin à bois à Morinville, puis à Rich Valley et à Donnelly, tout en gardant et agrandissant la ferme à Morinville.

Madona et Philias ont eu 11 enfants : Honoré (1907), Lucille (1908), Louis-Philippe (1909), Laurier (1911), Juliette (1912), Charlotte (1914), Paul-Émile (1918), Raymond (1921), Lucien (1923), Thérèse (1925) et Gérard (1927). Philias est décédé en 1940 et Madonna en 1977.

Progres Albertain (Le)
Corporate body

Wilfrid Gariépy, candidat libéral à l’Assemblée législative de l’Alberta pour la circonscription de Saint-Albert, fonda Le Progrès à Morinville comme outil de propagande durant la campagne électorale de 1909. Le premier numéro parut le 27 février.

Gariépy vendit le journal en mars 1909 à T.L. Girard et J. Adolphe Nantel. En avril, Romuald Morin fit l’acquisition du journal, ayant J.A. Nantel comme rédacteur. En octobre le journal est vendu à Omer Saint-Germain. Gariépy racheta le journal en janvier 1912 et se joignit à Saint-Germain pour former la Progressive Printing Company Limited. Le journal se publia alors en 2000 copies, faisant concurrence à un autre journal hebdomadaire qui existait déjà, Le Courrier de l’Ouest. Le mandat du journal était la promotion de la colonisation par des canadiens-français et autres francophones et de défendre leurs intérêts ; le journal s’affichait comme libéral.

En décembre 1913, voyant que la portée de son journal dépassait les cadres du comté de Saint-Albert, Gariépy change son nom au Progrès Albertain. Mais le journal cesse soudainement d’être publié après le numéro spécial du 19 août 1915, publié durant l’absence de Gariépy (qui assistait à une conférence à San Francisco). En première page de celui-ci, une photo de Gariépy accompagna un article soulignant que Wilfrid Gariépy avait fait plus pour l’abolition et la non-reconnaissance du français que tout les Orangistes mis ensemble. Il est difficile de dire si le journal aurait continué s’il n’y avait pas eu cette crise soudaine. Les effets de la Grande Guerre et la concurrence des autres journaux ont sans doute mené à la fermeture du journal.

Girard, Réal
Person

Réal Girard est né le 31 janvier 1944 à Saint-Ambroise de Chicoutimi au Québec. En 1955, la famille Girard déménagea à Saint-Isidore, Alberta. Réal Girard fit ses études â Falher (1956-1959), Edmonton et Montréal, où il finit ses études classiques en 1964. Il obtint son Baccalauréat en Éducation à l'Université de Moncton, sa Maîtrise en littérature à l'Université de l'Alberta et son doctorat à l'Université de Paris IV, avec une thèse sur la littérature québécoise. Il revint après au Canada où il enseigna à l'Université du Québec à Chicoutimi. C'est là qu'il rencontra le poète saguenéen Camil Lavoie et qu'ils formèrent une troupe de théâtre connue sous le nom de L'Aut'Bord.

En 1979, Réal Girard revint en Alberta. Il fut sollicité d'organiser des spectacles annuels par des écoles et troupes de danse folklorique à Edmonton, Bonnyville, Saint-Paul et Saint-Isidore, qui devinrent des événements populaires dans les gymnases d'écoles ou les arénas. En 1986 il produisit le spectacle Légende de l'Avenir, pour célébrer le 60e anniversaire de l'Association canadienne-française de l'Alberta.

De 1979 à 1994, il fut impliqué dans des projets d'histoires locales : il fut éditeur pour les livres d'histoire de Bonnyville (Échos d'Autrefois), Saint-Paul (Du Passé au Présent) et du Légal (Vision, Courage, Héritage). Il s'impliqua aussi auprès de l'Association canadienne-française de l'Alberta, régionale d'Edmonton, de Francophonie jeunesse de l'Alberta et de projet Héritage franco-albertain.

Family

Délphis et Marie-Claire Coulombe sont venus du Québec pour s’installer dans l’Alberta actuelle en 1901. Delphis naquit en 1874 au Québec, fils de Ferdinand Coulombe et Julie Clarisse Caron. Il épousa Marie-Claire Gagné en 1895 à Saint-Edouard, Québec. Accompagnés de leurs trois enfants, Cécile, François et Dominique, ils ont démarré une ferme près de Legal. Trois autres enfants sont nés en Alberta (Émile, Marguerite et André). Délphis et Marie-Claire Coulombe ont demeuré à Legal, où ils sont restés actifs dans leur communauté et dans leur paroisse jusqu’à leur mort, en 1959 et 1960, respectivement.

Emilien Coulombe est l’aîné de Dominique Coulombe et de Florida Messier, né à Legal en 1923. Il faisait partie de l’Armée canadienne entre 1942 et 1946. Après la guerre, il est de retour sur une ferme à Legal. En 1948 il épousa Rollande Rivet et ils ont eu quatre enfants : Louise (1949), Lorraine (1953), Cécile (1959) et Denis (1962). Emilien fut secrétaire-trésorier pour le district scolaire St. Emile no. 1443 à Legal. Emilien et Rollande ont quitté Legal en 1988 pour prendre leur retraite à Saint-Albert. Rollande Coulombe est décédée le 5 février 2013

Corporate body

La société du Manoir Saint-Joachim fut établie en l’automne de 1975 et le Manoir Saint-Joachim pour aînés a ouvert ses portes officiellement le 27 novembre 1981. Une deuxième résidence, le Manoir Saint-Thomas d’Aquin, a été établie au sud d’Edmonton l’année suivante et les administrations des deux résidences ont fusionné en 1995.

Les deux maisons d’accueil pour personnes âgées sont encore actives et comptent environ 200 appartements au total. Bien qu’ils soient destinés aux membres de la communauté francophone, les appartements sont pour tous ceux qui en font la demande.

Corporate body

La Société généalogique du Nord-Ouest fut créé en 1990 suite aux rencontres d’environ 80 personnes intéressées à la généalogie francophone, organisées en mars et juin par Georgette Brodeur au Musé provincial. Un groupe plus petit, incluant Guy Lacombe, Maurice Beauregard o.m.i., Normand Lefaivre, Marie Beaupré, Pauline Vaugeois, Georgette et Lévis Brodeur, Lucienne Brisson et Hilaire Fortier, se rencontra plus tard dans l’année en quelques reprises et décida d’adopter une charte et nommer l’organisation la Société généalogique du Nord-Ouest.

Un conseil intérimaire nommé en janvier 1991 eut Norman Lefaivre comme président; le 27 novembre 1991, Hilaire Fortier fut élu président à la première assemblée générale. La société fut incorporée la même année, ayant comme mission d’assister la recherche généalogique des familles francophones et métisses de l’Alberta, de développer un centre et les outils de recherche, de promouvoir la généalogie et de préserver les ressources historiques.

La société est gérée par un conseil d’administration incluant sept membres élus pour trois ans et un représentant des bénévoles, élu par eux pour un an. Le conseil nomme un comité exécutif comprenant un président, un vice-président, un secrétaire et un trésorier.

Picard, J. Laurier
Person · 1906-1983

Laurier J. Picard naquit en 1906 à Edmonton, Alberta. Son père fut Joseph Henri Picard, membre du Conseil d’administration et premier président du Conseil scolaire séparé d’Edmonton ; le nom du son père fut donné à une école du ce conseil scolaire.

En 1924, Laurier devint enseignant dans une petite école rurale au nord de Legal, Alberta, et enseigna plus tard à Lac La Biche, Fort Saskatchewan et Barrhead. Il épousa Retta Lemieux, une de ses anciennes étudiantes, en 1929. Il revint à Edmonton en 1930 comme enseignant et devint le directeur adjoint de l’école Saint-Francis of Assisi. Il fut enseignant pour le Conseil scolaire séparé d’Edmonton pendant les trente neuf années suivantes et promu directeur de l’École secondaire Archbishop MacDonald en 1966. Il prit sa retraite en 1972 et devint membre de conseil scolaire en 1974.

Laurier Picard décéda en 1983; dans le cartier Potter Greens d’Edmonton, il y a une rue nommée en son honneur.

Beaudry, J. William
Person · 1885-1954

J. (Joseph) William Beaudry naquit le 27 mars 1885 dans la ville de Sainte-Mélanie, Joliette, Québec. Il alla à l’école locale jusqu’en 1901 et ensuite entra au séminaire de Joliette. Il obtint une licence en Sciences en 1910 et fut admis au barreau en 1913. Beaudry alla ensuite dans l’Ouest et il arriva en Alberta en août 1913 pour enseigner au Collège des Jésuites d’Edmonton.

Il déménagea à Saint-Paul, Alberta, et enseigna à l’école Alain et à Bonnyville. En 1915 Beaudry fut admis dans l’Alberta Law Society et il ouvrit un cabinet d’avocat à Saint-Paul, où il résida jusqu’à sa mort. Beaudry fut actif dans la communauté de Saint-Paul et il occupa divers postes municipaux, y compris celui de secrétaire de 1924 à 1930, celui de secrétaire du district de l’école de 1916 à 1934, celui de conseiller municipal pendant dix années. Il fut maire de 1930 à 1935. En 1935 il fut élu à l’Assemblée Législative comme membre du Parti du Crédit Social et il servit dans ce poste jusqu’en 1953. En 1941 Beaudry servit également dans le Comité Robinson, établi pour étudier la question des accidents au travail.

Beaudry épousa Eliza Wodon le 15 octobre 1921 et le couple eut trois enfants : Aline, Bernard, and Guy. Eliza Wodon décéda en 1943 et Beaudry se remaria en 1950 avec Aline Wodon de Joliette, Québec. Beaudry était un membre de l’église catholique et en 1950 il reçut la médaille « Ben Merenti » du Pape Pius XII en reconnaissance de sa dévotion et de sa conduite exemplaire et religieuse. Beaudry décéda le 22 mars 1954.

Côté, Jean Gustave
Person · 1909-1999

Jean Gustave Côté est né en 1909, fils de Jean Léon et Cécile (Gagnon) Côté. Il a commencé sa carrière avec les Chemins de fer nationaux du Canada en 1925 et a pris sa retraite en 1974. En 1938, il a épousé Cecilia Taylor et ils ont eu un fils, Jean Édouard. J. G. Côté a fait des recherches en profondeur sur la carrière de son père. Il a donné des conférences sur ses réalisations et a publié une biographie intitulée Senator Jean Léon Côté: a Personal Biography. Dans le cadre de ses recherches pour ce livre, il a établi sa généalogie. J. G. Côté est décédé en 1999.

Côté, Jean Léon
Person · 1867-1924

Jean Léon Côté est né le 26 mai 1867 aux Éboulements (Québec), fils de Cléophas et Denise (Boudreault) Côté. Il a fait ses études à l’Académie commerciale à Montmagny (Québec) et est venu dans la région d’Edmonton en 1886 avec une équipe d’arpenteurs. Encouragé par ce qu’il a vu, il est retourné dans l’Est du Canada pour compléter sa formation. Il a obtenu un certificat d’arpenteur des terres fédérales (1890), puis il est revenu dans l’Ouest canadien en 1893 pour travailler comme arpenteur pour le ministère de l’Intérieur. Il a occupé ce poste jusqu’en 1900, participant à des projets tels que la Alaska Boundary Commission (commission visant à fixer les frontières de l’Alaska) dans les années 1890. Le mont Côté, près de Ketchikan (Alaska) est nommé en son honneur. En 1903, Côté a arpenté l’emprise du Edmonton, Yukon and Pacific Railway (chemin de fer d’Edmonton, du Yukon et du Pacifique) à Edmonton, du pied de la colline McDougall, longeant la partie supérieure de la rivière, jusqu’à l’endroit connu sous le nom de West Junction. Au cours des années suivantes, Côté a travaillé sur de nombreux projets dans le Nord de l’Alberta.

En 1909 il a été élu député libéral de l’assemblée législative dans la circonscription d’Athabasca. Il a été réélu à Grouard (Alberta) en 1913, 1917 et 1921. En 1918, il a été nommé au cabinet à titre de secrétaire provincial, responsable de la Direction des mines. Par la suite il a été nommé ministre des Chemins de fer et des Services téléphoniques. Il croyait au potentiel illimité des ressources naturelles de l’Alberta et pensait que la province devait avoir le plein contrôle sur celles-ci. En tant que secrétaire provincial il a créé le Scientific and Industrial Research Council of Alberta (conseil de recherche scientifique et industrielle) sur lequel il a siégé comme premier président. En 1923 Côté a été nommé au Sénat. Il y a siégé pendant environ un an, jusqu’à sa mort, le 24 septembre 1924.

Côté et sa femme, Cécile Gagnon, qu’il a épousée le 4 février 1907, ont eu cinq enfants : Jean, Paul, Ernest, Pierre et Jacques. Le hameau Jean Côté au Nord de l’Alberta lui doit son nom.

Goudreau, Jeannine
Person

Jeannine Goudreau naquit le 3 août 1937 à Beaumont, Alberta. Son père, Wilfrid Royer, né le 1 août 1899 (marié avec Elizabeth Charbonneau), fut un des neuf enfants d’Elise et Jean Royer, les grands parents de Jeannine Goudreau. Elise et Jean Royer étaient parmi les premiers homesteaders à s’établir dans la région qui est devenue par la suite Beaumont. Ils sont arrivés de Montréal par train en avril 1894 avec un groupe de colons sous la direction de l’Agent colonisateur Père Morin. La communauté de Beaumont est née d’une compagnie incorporée mise sur pied en 1899 par les premiers groupes de colons, incluant Elise et Jean Royer. Elle s’appelle Compagnie du Moulin de Beaumont Limitée (Harvest Company of Beaumont Ltd.).
Jean et Elise Royer ont fait la demande pour le homestead dans la section 28-50-23-W4, un mile au sud et quatre miles à l’est du petit village sur la colline qui va se nommer Beaumont à la suggestion de Jean Royer. Au fur et à mesure que la famille grandissait, ils ont acheté le quart sud-est de la section 26-50-24-W4, puis les quarts nord-est et nord-ouest de la section 25-50-24-W4.
Jeannine Goudreau avait épousé Alexandre Goudreau en 1957 et elle a vécu dans une ferme à Beaumont pendant une bonne partie de sa vie. Elle s’est fortement intéressée à la généalogie et aux recherches historiques, complétant les généalogies des familles Royer et Goudreau. Elle a fait du bénévolat dans sa paroisse en étant membre de ces regroupements : Les Dames de l’Autel, Les Dames de Sainte-Anne et Les Dames catholiques de Beaumont. Elle est à la retraite et vit actuellement (2012) à Edmonton, Alberta, avec son mari.

Chalifoux, John
Person

Paul Chalifoux immigra dans la Nouvelle France en 1647 de Perigny, près de La Rochelle, France. Ses enfants, Albert, Émile, Berthe, Parfait, Henri, Alice, Reine, Melonia, Armand, Hercule Lionel, Louis Lucien, Germaine, Pauline et leurs descendants se sont répandu depuis à travers le Canada, y compris l’Alberta.

Déchène, André Miville
Person · 1912-1992

André Miville Déchène, fils de Joseph Miville Déchène et Maria Gariépy, naquit le 25 mars 1912 à Edmonton, Alberta. En 1919 la famille déménagea à Thérien, Alberta, ensuite à Saint-Paul, en 1926, et à Bonnyville, en 1928. André suivra les cours du Collège des Jésuites, qui était affilié avec l’Université Laval, et s’inscrivit en droit à l’Université de l’Alberta en 1936. Il épousa Thérèse Dessureault au cours de l’été 1938.

Après l’obtention de sa licence en 1939, André devint stagiaire auprès de Griesbach, O’Connor et O’Connor et fut admis au barreau en juillet 1940. Il exerça le droit comme avocat à Bonnyville avant de s’inscrire dans l’armée en 1942. Après son renvoi en Alberta à la fin de la deuxième guerre mondiale, Déchène travailla dans le cabinet d’avocats Duncan, Cross et Johnson, à Edmonton. Il fut défait aux élections provinciales de 1948, 1952 et 1955 comme candidat libéral. En 1952, il devint partenaire dans le cabinet Duncan, Miskew, Déchène, Bowen, Craig & Brosseau. En 1953 il fut nommé Avocat de la Reine. En 9 septembre 1963 il prêta serment comme juge de la Cour du district du Nord de l’Alberta et en 1965 il fut nommé à la Cour Suprême de l’Alberta, poste qu’il garda jusqu’en 1978. En 1971, il fut nommé juge adjoint à la Cour des Territoires du Nord-Ouest.

André Miville-Déchène participa activement aux activités de la communauté locale. En 1948, il fut président de l’Association du Barreau d’Edmonton. Il fut vice-président de l’Association Libérale de l’Alberta de 1947 à 1953, président du Conseil Scolaire Séparé d’Edmonton de 1951 à 1957, président de l’Association canadienne-française de l’Alberta de 1955 à 1962, président de Radio-Edmonton Limitée de 1955 à 1963, président du Conseil de la vie française en Amérique en 1965, président de la Commission canadienne d’appel des pensions et président de la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour les Territoires du Nord-Ouest ; il occupa plusieurs autres positions dans divers autres conseils.

Unithéâtre
Corporate body

L’Unithéâtre est un théâtre francophone fondé en 1992 suite à la fusion de Théâtre français d’Edmonton et La Boîte à Popicos.
Réginald Bigras et France Levasseur-Ouimet ont fondé le Théâtre français d’Edmonton au Collège Saint-Jean en 1967. En 1970, le théâtre embauche son premier directeur artistique et il reste jusque 1992 le principal théâtre communautaire francophone pour les adultes à Edmonton.

La Boîte à Popicos fut fondée à Edmonton en 1978 par Suzette Lagacé-Aubin et sponsorisé par Canadian Parents for French (Chapitre de l’Alberta). À l’époque, il était le seul théâtre français en Alberta pour les spectateurs jeunes. L’intention de La Boîte à Popicos fut de faire du français un aspect vivant de la vie à l’intérieur et en dehors de l’école. Les productions étaient créées spécialement pour les étudiants du français comme deuxième langue et faisaient des tournois dans les écoles à Edmonton et partout en Alberta et l’ouest du Canada.

En 1992, L’UniThéâtre a commencé ses premiers spectacles sous le directeur artistique Guylaine Normandin, assisté par Daniel Cournoyer. L’UniThéâtre encourage la production des spectacles franco-albertains, y compris des interprétations musicales.

Village of Legal
Corporate body

En 1894 Théodore Gelot et Eugène Ménard, deux Français, se sont installés dans le canton 57, rang 25, à l’ouest du 4e méridien (57-25-W4). Après 1894, d’autres pionniers sont arrivés du Québec pour démarrer des propriétés familiales rurales. La communauté est devenue un village en 1911. En 1998 le village a été constitué en ville, avec un statut bilingue officiel, proclamé en 2000.

Moreau, Joseph
Person · 1920-2015

Né à Hoey, Saskatchewan, Joseph Moreau étudia au Collège des Jésuites d’Edmonton et reçu son Baccalauréat es Arts de l’Université Laval et son diplôme de médecin de l’Université de l’Alberta. Il fit son service dans l’armée canadienne durant la Deuxième Guerre mondiale, comme médecin.

Après la guerre, il se spécialisa en orthopédie à Montréal et revint à Edmonton, Alberta, où il ouvre son propre cabinet. Il joignit l’équipe du Hospital Général d’Edmonton en 1949 et siégea comme chef du département d’orthopédie pour plus que 40 ans. Il fut également le premier orthopédiste des Oilers d’Edmonton.

En 1947 il épousa Marie (1921-2017) à Montréal et ils eurent huit enfants : Marc, Paul, John, Anne, Jeanne, Mary, Ellen and Joseph.

De 1957 à 1963, il fut membre du Conseil scolaire d’Edmonton. De 1966 à 1967 il siégea comme président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), travaillant pour faire amender la loi scolaire albertaine pour que des heures de français soit offertes dans les écoles et portant des négociations afin d’obtenir une télévision française en Alberta. Il fut aussi président du comité consultatif de l’Académie Assomption à Edmonton. Une école à Edmonton est nommée en son honneur.

Joseph Moreau décéda à Edmonton en 2015.

Morel, Eva
Person · 1872-1957

Eva Sophia Poirier naquit à Adams, Massachusetts, le 19 septembre 1872, fille de Julien et Margaret Poirier. Elle épousa Henri (Henry) François Morel, qui venait de Belgique, et ils eurent sixe enfants : Eugenie (Clarke) (1896-1986), Ida (Goodall) (1899-1980), Edward (1912-1981), Armand (1901-1972) et Marie (Martin).

La famille déménagea en Alberta d’aujourd’hui peu avant 1901 et s’établit à Edmonton, où Henri travailla comme entrepreneur. Eva Morel décéda le 17 septembre 1957, précédée par son mari, Henri, décédé le 8 mai 1938.

Pariseau, Guy
Person · 1934-2004

Guy Pariseau naquit le 3 octobre 1934 à Donnelly, Alberta, fils d’Adélard Pariseau et d’Alda Côté. Il étudia d’abord à Donnelly, puis au Collège Saint-Jean à Edmonton. Il commença en 1952 une carrière à la radio comme rédacteur et annonceur, retourna ensuite aux études à l’Université d’Ottawa, puis enseigna à Gravelbourg, Saskatchewan, à Hull, Québec, et à Beaumont, Alberta.

Diplômé du Ryerson Technical Institute de Toronto, il devint en 1972 réalisateur à la télévision de CBXFT à Edmonton. Il fut promu directeur de la radio CHFA en 1974 et chef des relations publiques et de la publicité de Radio-Canada en 1982. Parallèlement à son travail, il écrivit des poèmes, dirigea des boites à chansons, des pièces de théâtre et organisa des récitals. Il collabora avec le Théâtre français d’Edmonton comme acteur et comme traducteur. Vers la fin de sa vie il épousa Margareta Zirra, ancienne ballerine d’origine roumaine, et vécut ses dernières années en Roumanie, où il décéda en 2004.

Plamondon Municipal Library
Corporate body

En 1957, à l’intérieur de l’école de Plamondon fut établie une bibliothèque pour l’usage des étudiants. À la demande du Conseil municipal de Plamondon, la bibliothèque devint publique en 1981, pour l’usage de tous les résidents.

Hebert, Yvonne
Person · 1942-2021

Yvonne Hébert naquit en 1942 à Edmonton, Alberta, fille de Laurent Hébert et Alma Brulotte. Laurent Hébert naquit à Villeneuve, Alberta, et fut étudiant au Collège des Jésuites d’Edmonton dans les années 1930. Il fut le premier employé de l’Association canadienne-française de l’Alberta, en tant que secrétaire général du bureau provincial à Edmonton. En 1939 il épousa Alma Brulotte, originaire de Guy, en Alberta.

Yvonne Hébert alla à l’école à St. Paul, Morinville et Edmonton, où elle finit ses études secondaires en 1959, à l’Académie Assomption. Elle reçut son certificat albertain d’enseignement en 1961. Elle finit son baccalauréat en éducation élémentaire en 1974 et sa maîtrise en linguistique et folklore en 1976 à University of Utah. En 1982 elle obtint son doctorat en linguistique à l’Université de la Colombie-Britannique avec une thèse intitulée Transitivity in Nicola Lake, Okanagan. Elle commença à enseigner en 1983 à l’Université de Regina et en 1985 entama une carrière de 28 ans à la Faculté d’éducation de l’Université de Calgary, d’où elle prit sa retraite en 2013. Elle est Professeure émérite dans le domaine des langues et de la diversité à la Faculté d’éducation de l’Université de Calgary. Yvonne Hébert est la mère de Lisa Hébert (1961) et Martin Stenger (1963).

Les intérêts académiques d’Yvonne Hébert incluent l’immigration, l’intégration, l’éducation citoyenne, la jeunesse, l’identité, la démocratie, les études minoritaires, le bilinguisme et l’éducation en langue seconde, ainsi que les stratégies politiques et la réforme éducationnelle. Parmi les livres qu’elle a publiés, on compte Critical Perspectives on International Education ; Negotiating Transcultural Lives: Belongings and Social Capital among Youth in Comparative Perspectives ; Citizenship in Transformation in Canada ; Indian Education in Canada, ainsi que des articles sur les jeunes de deuxième génération, leur mobilité et leurs stratégies d’identification. Elle a publié au Canada, aux États-Unis, aux Pays Bas, en Allemagne et au Royaume-Uni. En 2009, 2010 et 2011 elle a donné des conférences en Chine sur le traitement des minorités, sur les connaissances civiques et politiques, et l’identification cosmopolite.

Yvonne Hébert siégea sur divers comités de rédaction au Canada, en Chine et en Espagne. Elle fut aussi présidente de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation (SCÉÉ) et membre fondatrice de Citizenship Education Research Network (CERN), qui fait partie actuellement de la Société Canadienne d’Éducation Comparée et Internationale, à l’intérieur de la SCÉÉ. Elle est membre à vie de Gandhi Society of Calgary et de l’Association canadienne de l’éducation.

En 2010, Yvonne Hébert reçut le Prix Roger Motut, le plus haut prix de la francophonie albertaine récompensant l’excellence académique. En reconnaissance de son leadership académique et de ses recherches en éducation francophone et en communautés minoritaires, elle reçut la médaille du jubilé de la reine Elizabeth II en 2012.

Elle décéda à Calgary en 2021.

PR0003 · Corporate body · 2003-present

Les Missionnaires oblats de Marie Immaculée (OMI) est une congrégation religieuse des hommes catholique romains, fondée en 1816 à Aix-en-Provence, en France, par Eugène Mazenod, avec le but primaire de servir et évangéliser les pauvres et les non chrétiens à travers le monde. Fils d’une riche famille aristocratique, Charles-Joseph-Eugène de Mazenod (1782-1861) fut ordonné prêtre en 1811. La Société des missionnaires de Province fut établie officiellement en janvier 1816. En 1826 la congrégation reçut l’approbation officielle du pape sous le nom Congrégation des oblats de Marie Immaculée, avec la devise « Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ». Au Canada, leur mission et responsabilité ont restés constantes au fil du temps; la dévotion à Dieu, le salut des âmes et l’exercice de la charité ont servi de fondements pour leurs règles et leur constitution.

Les oblats furent invités au Canda en 1841 par l’évêque catholique romain de Montréal, où ils commencèrent leur premier travail missionnaire à l’étranger. En 1845, l’évêque de St-Boniface, Mgr Provencher, lança un appel aux missionnaires de servir le vaste territoire de l’Ouest et les oblats ont envoyé des missionnaires dans la région St-Boniface de Manitoba. Avançant vers les territoires de l’Alberta d’aujourd’hui, les oblats établirent des missions à Fort Chipewyan en 1847, à Lac Ste-Anne et Lac-la-Biche en 1855, et une chapelle à Fort Edmonton et la mission de St-Albert en 1861. Leur objectif principal fut d’évangéliser et introduire le christianisme chez les autochtones. Par conséquent les oblats établirent et développèrent des missions dans des endroits stratégiques pour le déroulement de leur travail missionnaire, facilitant les voyages et l’approvisionnement d’autres missions. Ils continuèrent d’établir des missions dans l’Ouest et le Nord, qui souvent ont devenu des paroisses catholiques. En même temps que l’essor de la colonisation de l’Ouest, les oblats établiront des missions, des écoles, et plus tard des pensionnats indiens, des stations de radio, des hôpitaux et des collèges, pour accroître leur rôle missionnaire. Ils ont acheté aussi des propriétés et ont développé des affaires à l’appui de leur travail apostolique communautaire.

L’administration centrale des Missionnaires oblats de Marie Immaculée se trouve à Rome, en Italie, depuis 1905, et est composée d’un supérieur général, un vicaire général, deux général assistants, un nombre de conseillers, un secrétaire général et un trésorier général. La congrégation se compose de plusieurs provinces, délégations et missions sur tous les continents. L’administration des provinces est structuré de façon similaire à l’administration centrale.

Dans l’Ouest canadien, l’organisation religieuse était appuyée par une corporation civile. Le statut fédéral de 1883 modifia la structure de l’organisation et la corporation fut connue depuis comme Les révérends pères oblats de Marie Immaculée des Territoires du Nord-Ouest. L’administration des affaires religieuses était gérée par différents vicariats et plus tard par des vice-provinces et provinces.

Le premier conseil administratif établit trois branches de la corporation, chacune en charge de ses propres affaires sur un certain territoire : le vicariat de St-Boniface, le vicariat de St-Albert et le vicariat de Mackenzie. Les statuts furent modifiés en 1894, 1906 et 1946 pour refléter divers changements de l’entité corporative dans l’Ouest et pour que la structure légale appuie le travail religieux de l’administration canonique dans l’expansion missionnaire. Constituée de la Province d’Alberta-Saskatchewan, le Vicariat de Grouard et le Vicariat de Mackenzie, la corporation continua en 1984 d’activer sous la Loi sur les corporations canadiennes. En 1986 le trois divisons furent fusionnées sous le nom Missionnaires oblats, Province Grandin. Le plus récent changement fut la création de OMI Lacombe Canada en 2003.

La structure de l’administration resta constante dans la deuxième moitié du XIXeme siècle et la première moitié du XXeme siècle, organisée en provinces dans les régions développées et vicariats dans les régions missionnaires. L’administration oblate est hiérarchique, reflétant l’importance et le rôle de la Maison provinciale.

À la tête de chaque province était le provincial, tant qu’à la tête de chaque vicariat était le vicaire des missions. En tant que Supériors, leurs responsabilités majeures étaient de développer et administrer tous les aspects des missions et de veiller à la propagation communautaire de la foi. L’objectif dans chaque vicariat ou province était d’établir des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux et d’autres établissements de charité, comme églises et chapelles. Les responsabilités du Supérieur incluaient le bien-être général et la supervision des membres de la congrégation oblate, la supervision du travail missionnaire, la gestion des missionnaires et de leurs finances, la dotation en personnel des missions, la direction des écoles et l’établissement d’autre institutions à l’appui de la congrégation. Il était soutenu dans son travail d’administration de l’organisation et dans les aspects politiques et financiers de la corporation par un trésorier, un conseil et différents comités.

Le Supérieur représentait le vicariat ou la province à l’extérieur : accomplir des activités administratives, ecclésiastiques ou corporatives en relation avec Rome et l’Église catholique, ses archidiocèses, avec d’autres provinces oblates, avec le gouvernement fédéral et d’autres organisations.

Le provincial était responsable aussi de l’administration de la congrégation oblate dans le territoire, ainsi que de ses relations avec des organisations appartenant aux communautés desservies. La congrégation est constituée de prêtres ordonnés par le sacrement de l’Ordre et qui ont prononcé leurs vœux, et par des frères qui ont fait leur profession religieuse et ont prononcé leurs vœux, mais n’ont pas été ordonnés par sacrement. Les missionnaires étaient censés de ses soumettre aux règles de la congrégation et de vivre conformément à la vocation sacerdotale. Les responsabilités du provincial incluaient aussi la pastorale des vocations, la formation (initiale et continue), la communication et les affaires paroissiales.

La plupart du travail missionnaire se faisait dans des régions géographiques administrés par l’Église catholique et les oblats collaboraient étroitement avec les diocèses respectifs. Souvent les oblats donnaient le rapport aux évêques catholiques, étaient nommés évêques et, dans quelques provinces, étaient responsables également de l’administration diocésaine et de l’administration missionnaire.

Les provinciaux collaboraient aussi avec des communautés religieuses de sœurs, comme les Sœurs de la charité (Sœurs grises) et les Sœurs de la charité de Notre-Dame d’Évron. Parallèlement à la collaboration avec les diocèses, les oblats et les sœurs étaient en charge et appuient le système des écoles résidentielles indiennes au Canada, incluant neuf écoles en Alberta et Saskatchewan.

Les oblats cherchaient d’apprendre et maîtriser les langues des peoples autochtones qu’ils envisagent de convertir au christianisme. Leur but était de travailler et vivre dans leurs communautés ou au moins en proximité et de les instruire dans leur propre langue.

Le travail missionnaire et l’organisation générale des opérations des oblats dans le Ouest restaient constantes dans le temps. Quand même, vers la fin du XXeme siècle le nombre des oblats a diminué, par exemple, de 889 en 1967 à 503 en 1990 et plusieurs réorganisations se sont imposées pour refléter la réalité des changements missionnaires, financiers et de personnel au Canada. Des changements significatifs dans l’Ouest se sont produits en 1967 avec la promotion des vicariats de Mackenzie et de Grouard au statut de vice-provinces, et l’administration de l’Ouest et du Nord fusionna en 1980, culminant avec l’établissement de la Province Grandin en 1986.

Le 8 décembre 2003, les provinces occidentales Grandin, St. Peter, la Corporation de Manitoba, St. Mary et l’Ordre OMI de la Colombie Britannique (connu aussi comme Province St. Paul), ainsi que les provinces centrales fusionnent canoniquement pour constituer OMI Lacombe Canada. Le fusionnement refléta des changements de perspective de l’Église catholique romaine au Canada dans les années 1990, des changements dans sa structure et dans les activités et le travail missionnaire communautaire. Présentement les 185 oblats de OMI Lacombe Canada continuent leur travail missionnaire dans 60 pays sur cinq continents.

Suite à l’incorporation des Missionnaires oblats de Marie Immaculée, Lacombe Canada, les cinq provinces précédentes cessèrent d’exister et tous ses biens et ses membres furent repris par la nouvelle province. Un modèle d’administration moins hiérarchique fut implémenté, vers un modèle plus communautaire, assuré par un provincial et un conseil. À compter de 2022, il y a au Canada deux communautés religieuses oblates : la Province Notre-Dame-du-Cap, basée à Richelieu, Québec, et la Province OMI Lacombe Canada, basée à Ottawa, Ontario.

Les objectifs de OMI Lacombe Canada restent en accord avec la mission originale de la congrégation : administrer et subvenir aux besoins des missionnaires conformément aux règles et à la constitution, promouvoir l’éducation et le bien-être des pauvres, ainsi qu’établir, exploiter et maintenir des institutions religieuses. Le conseil provincial est divisé en deux components : un Conseil ordinaire (central), constitué du provincial et trois conseillers généraux, et un Conseil élargie, constitué des Supériors de chaque communauté locale, avec plein droit de vote. Le Conseil élargie est responsable des décisions et orientations majeures, tandis que le Conseil ordinaire est responsable de l’administration quotidienne de la province. Le provincial et le conseil élargie ont des assemblées trimestrielles. OMI Lacombe Canada inclut aussi des oblats laïcs, appartenant à l’Association missionnaire de Marie Immaculée (Missionary Association of Mary Immaculate – MAMI), une corporation distincte. Celle-ci comprend les amies et membres de famille qui ont une relation particulière avec les oblats et qui sont des partenaires dans le travail de charité. OMI Lacombe Canada répond à un Conseil d’administration dirigé par un administrateur, qui administre aussi des organisations affiliées, comme MAMI, des bureau locaux, les employés et les comités, ainsi que les oblats honoraires.

Provinciaux de OMI Lacombe Canada :

• André Boyer (2003-2009)
• John Malazdrewich (2009-2013)
• Kenneth Forster (2013-2019)
• Kenneth Thorson (2019-présent)

Corporate body · 1982-

Le Cercle d'artisanat francophone d'Edmonton fut incorporé en 1982 par Dorothée Côté, Pierette Asselin, Lucienne Baril, Celima Cheramy et Odette Perreault, avec l’objectif d’encourager et promouvoir la culture canadienne-française. Les fondatrices étaient membres de la Fédération des femmes canadiennes-françaises d’Edmonton, section Jean Patoine.
Plus particulièrement, la société était intéressée de la préservation des métiers artisanales comme le tissage, l’ouvrage au crochet, la filature de coton, et d’autre savoir-faire traditionnels.
La société est encore active (2017), tienne une assemblée générale annuelle en juin et est gérée par un comité directeur incluant une présidente, une vice-présidente, une secrétaire, une trésorière et trois directeurs.

Corporate body · [1990?]-

Le Conseil d’école de l’école Notre-Dame est une entité consultative, sans autorité décisionnelle, pour l’administration de l’école, les enseignants, le conseil scolaire régional et le ministère. Il comprend en majorité de parents des étudiants, le directeur de l’école, des enseignants, un représentant de la communauté et des étudiants. Son exécutif est composé d’un président, un vice-président et un secrétaire, tous élus parmi les parents. Le Conseil de l’école Notre-Dame est responsable de fournir un plan éducationnel triennal à la fin du chaque année civile. Une assemblée générale est tenue avant la fin des 30 premières jours de l’année scolaire et les mandats des membres durent jusqu’à la fin de l’année scolaire, avec possibilité de renouvellement.

Le conseil est appuyé financièrement, pour atteindre ses objectifs, par la Société des parents de l’école Notre-Dame. À cause de leur composition, qui des fois peut être identique, le Conseil d’école et la Société des parents peuvent tenir leurs réunions en même temps.

Gaulin, Agathe
Person

Agathe Gaulin naquit à Bonnyville, au nord-est de l’Alberta. Elle grandit avec ses cinq frères et sœurs sur une ferme près de La Corey, à l’ouest de Cold Lake. Elle étudia à l’Université de l’Alberta à Edmonton, recevant ses diplômes de Baccalauréat en sociologie et de Maîtrise en éducation. Agathe Gaulin fit du bénévolat et travailla pendant 40 ans pour de nombreuses organisations francophones sans but lucratif ou culturelles, en tant que présidente, directrice exécutive, agente de liaison et de communication, coordinatrice et organisatrice d’évènements. Elle fut la première présidente provinciale de l’organisation Francophonie Jeunesse de l’Alberta en 1979; au début des années 1980 elle fut présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta, régionale d’Edmonton, et plus tard, agente de liaison, avant de devenir agente de communication dans le bureau provincial de l’ACFA.

En 1993 Agathe Gaulin devint la candidate NPD pour Bonnyville dans les élections provinciales en Alberta. À la fin des années 1990 elle fut nommée directrice du Centre de l’éducation continue de l’Université de l’Alberta, qui a fermé en 1999. Plus tard elle développa à Edmonton un bureau francophone d’emploi qui devint ultérieurement Accès Emploi. Elle fit aussi du bénévolat pour divers comités et conseils d’administration du Théâtre du Coyote, de l’Unithéâtre et de la Cité francophone à Edmonton.

Son intérêt spécial pour la justice sociale et les organisations de femmes l’a amenée en 2004-2005 à devenir présidente de la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises et, un an plus tard, présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne. En 2009 elle devint directrice de la Fédération provinciale des fransaskoises en Saskatchewan. Gaulin représenta aussi les femmes francophones comme membre du comité Alberta Status of Women Action. Parmi ses nombreuses reconnaissances one compte le prix national d’excellence reçu en 2000 de la part de la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises pour son travail bénévole, au niveau régional, provincial et national, consacré à l’amélioration de la condition des femmes.

Tout au long de sa carrière Agathe Gaulin développa une coopérative résidentielle francophone, des opportunités pour l’éducation permanente en français pour adultes, un bureau d’emploi à Edmonton pour les franco-albertains, le Centre de développement musical, ainsi que des organisations au service des femmes, comme le Comité femmes de l’ACFA et la Coalition des femmes de l’Alberta.

Kluthe, Simone
Person

Simone Ouimet naquit le 5 janvier 1941 à Villeneuve, Alberta, fille de Simon et Julia (Verstraete) Ouimet. Simon fut le fils de Félix-Adélard et Léda (Provost) Ouimet, qui arrivèrent de Montréal dans la région de Villeneuve en 1892, s’installant sur le quart sud-est de la section 28, hameau 54, rangée 26, à l’ouest de 4e méridien (28-54-26-W4). Le 19 juillet 1960 Simone épousa Lawrence Kluthe. Ils ont une ferme dans la région de Morinville et quatre enfants : David, Tracy, Bradley et Lyle.

L'Heureux, Aline
Person

Aline L’Heureux, fille d’Émile et Gladys (Gagnon) Plamondon, fut une descendante de Joseph Plamondon, duquel la ville Plamondon, Alberta, a pris son nom. Elle fut l’épouse de Charles L’Heureux. Aline fut membre du comité de réunion de la famille de Joseph Plamondon et, avec Émilie Chevigny et Zéa Piquette, du comité de recherche historique qui a rédigé Joseph, Mathilda and Family, 1884–1982, une histoire de la famille Plamondon.

La Rivière, Adrien Clément
Person · 1877-1949

Joseph Jules Adrien Clément La Rivière naquit le 14 février 1877 à Saint-Boniface, Manitoba, fils d’Alphonse A. La Rivière et Marie Bordeau. En 1909 il était fonctionnaire pour la Compagnie de la Baie d’Hudson à Dunvegan, Alberta, après avoir travaillé à Lesser Slave Lake.

Il fut directeur d’Edmonton Stock Yards Company Limited. Il fut aussi maire de Grouard et lieutenant dans le 233e Bataillon (Canadiens-Français du Nord-Ouest) des Forces canadiennes expéditionnaires. Il fut marié à Ernestine et eut deux filles, Marcelle (Rumpf) et Carmeline (Kirkland).

Adrien décéda le 15 mai 1949.

Corporate body

Le 13 décembre 1925, le Cercle Jeanne d’Arc, soutenu par les Chevaliers de Colomb, organise une conférence pour 400 Franco-Albertains à l’hôtel Macdonald d’Edmonton pour discuter de la création d’une association provinciale française. Un comité temporaire a été formé lors de cette première réunion et chargé de s'occuper de tous les aspects de la culture française en Alberta, y compris la vie religieuse, morale, sociale, intellectuelle et économique. Cependant, sa principale préoccupation était l’éducation et la survie de l’identité de la communauté francophone en Alberta.

Ce comité temporaire était chargé de rédiger une constitution organisationnelle. Le document a été achevé le 12 juillet 1926. Il a été ratifié lors de la première assemblée générale de l’organisation et a marqué la création de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA).

Au départ, l'ACFA était composée d'associations paroissiales régies par un siège social à Edmonton. Les paroisses enverraient un délégué à l'assemblée générale annuelle pour chaque tranche de 25 dollars reçus en contributions au siège social. Même si les assemblées annuelles étaient ouvertes à tous les Franco-Albertains, le fait qu'elles aient eu lieu à Edmonton a rendu difficile la contribution des membres de l'extérieur de la région de la capitale. De plus, comme l'ACFA était basée sur l'appartenance à une paroisse, les villes avec plusieurs paroisses avaient davantage leur mot à dire dans la politique et la direction générales de l'organisation. Par conséquent, dans ses premières années, l’ACFA était contrôlée par les centres urbains de l’Alberta: Edmonton et, dans une moindre mesure, Calgary.

Afin de compenser cette disparité, la constitution a été amendée en 1930 pour permettre aux centres éloignés de former des comités composés de représentants des associations paroissiales. La première réorganisation régionale a eu lieu à Peace River. Puis en 1961, l'ACFA décide de séparer les associations régionales de leurs paroisses et les organise plutôt en fonction de leur localisation et de la densité de la population française et / ou francophone. Ces nouvelles associations régionales s'incorporeraient plus tard individuellement, leur permettant de devenir semi-autonomes par rapport à l'organisation mère.

En 1928, suite à un désaccord avec le journal français L'Union, l'ACFA décide de créer son propre hebdomadaire appelé La Survivance. Il deviendrait le principal outil de communication entre les représentants de l’organisation et ses membres. À ce titre, il représentait la tentative de l’ACFA de solidifier l’identité francophone et de resserrer les liens entre les divers groupes de francophones de la province. Il sera plus tard rebaptisé Franco-Albertain et devient finalement Le Franco en 1976, le nom est toujours d'actualité.

Au cours des années 1920 et 1930, le nombre de membres de l’ACFA a commencé à décliner. Cela était dû à l'abandon général des associations paroissiales pour le divertissement et les loisirs communautaires. La communauté francophone a commencé à chercher à s'intégrer dans la société anglophone plus large de l'Alberta, ce qui a fait perdre de leur importance aux sections paroissiales françaises traditionnelles. Au lieu de se rassembler à l'église communautaire pour des activités récréatives, les Franco-Albertains participaient, de plus en plus, aux activités culturelles plus diversifiées de la communauté anglophone. Au-delà des problèmes évidents que cela posait à la communauté francophone en matière d’assimilation culturelle, l’éloignement de la paroisse en tant que fondement de l’identité française et / ou francophone a affecté la capacité de l’ACFA à obtenir son adhésion et notamment ses cotisations. La Grande Dépression a aggravé la situation, décimant pratiquement l'association. À la fin de la Dépression, les membres de l’ACFA s’étaient réorganisés.

Les membres ordinaires, qui avaient auparavant résisté au système qui transférait le contrôle aux élites urbaines d'Edmonton et de Calgary, s'étaient éloignés de l'organisation. À leur place, les élites sont restées, laissant l'organisation composée principalement de personnes issues de milieux médicaux et juridiques.

En plus des discussions avec le gouvernement, l'ACFA a montré son engagement en faveur de l'éducation en créant des organismes concernés par l'enseignement du français dans les écoles. En 1926, l'ACFA a fondé l'Association des instituteurs bilingues de l'Alberta (AIBA) et a contribué à la création de l'Association des commissaires bilingues de l'Alberta (ACBA). L'ACFA a également mis en place des bibliothèques françaises et un système d'inspection et de visite pour les écoles françaises et bilingues. Cependant, conformément à son objectif d’aider dans tous les aspects de la vie francophone en Alberta, l’ACFA a tourné son attention vers les préoccupations économiques et agricoles de ses membres. Il a aidé à développer des coopératives de crédit, d'abord à Calgary, et en 1963, il y avait 16 coopératives de crédit françaises en Alberta. En 1997, l'ACFA a ouvert la Chambre économique de l'Alberta, qui offrait une gamme complète de services économiques à la communauté francophone.

Dans les années 30 et 40, l'ACFA organise ses rencontres annuelles autour de thèmes spécifiques. Par exemple, en 1939, le thème était les coopératives et en 1941, les problèmes liés à la colonisation. Cependant, les messages avaient tendance à être éclipsés par l'intrigue politique et l'extrémisme anti-français de la communauté dans son ensemble. En 1949, en réponse à ces réalités, l'ACFA crée CHFA, une radio française visant à contrer les influences anti-françaises et assimilationnistes.

Au cours des années 50, l'ACFA a connu une crise de financement. Sa popularité avait commencé à décliner, entraînant une baisse des dons. L'ACFA a répondu en mettant sur pied des organismes satellites qui ont non seulement aidé les francophones, mais ont également profité à l'ACFA. La première organisation de ce genre fut l'Almanach franco-albertain et le Service de sécurité familiale, créé en 1959 avec Assurance-vie Desjardins. Puis en 1965, un système de compagnies d'assurances générales est mis en place avec l'aide de la Sécurité du Canada (compagnie d'assurances). Ces institutions fourniraient des fonds pour la programmation.

Les années 1960 ont été une décennie de gains importants pour la communauté francophone de l'Alberta en termes de défense des droits et de droits à l'éducation. En 1964, l'ACFA a été constituée par une loi provinciale, qui a solidifié l'organisation en tant qu'entité liée à sa charte et capable d'exister indépendamment de son conseil d'administration et de ses membres. En 1968, le lobbying de l’organisation a conduit à une législation autorisant le français à être la langue d’enseignement dans les écoles publiques 50% du temps. En 1976, il a été porté à 80%. La Charte canadienne des droits et libertés, signée en 1982, donne à tous les Canadiens le droit de recevoir un enseignement en français, permettant ainsi à toutes les écoles françaises de recevoir des fonds publics. À partir de ce moment, les activités de l’ACFA relatives à l’éducation sont passées du lobbying pour des concessions à la protection des droits et à la facilitation de l’éducation.

La création du ministère du Secrétaire d'État du Canada en 1969, qui deviendra plus tard le ministère du Patrimoine canadien, a fourni à l'organisation des fonds pour élargir son mandat, permettant à l'ACFA de jouer un rôle plus actif dans la prestation d'activités culturelles.

Au niveau provincial, l’administration de l’ACFA est composée d’un conseil d’administration élu et d’un comité exécutif. Elle offre des services aux associations régionales de Bonnyville / Cold Lake, Calgary, Camrose / Battle River, Canmore / Banff, Centralta, Edmonton, Grande Prairie, Jasper, Lethbridge, Plamondon / Lac La Biche, Red Deer, Rivière-la-Paix, Saint -Paul et Wood Buffalo et autres centres locaux. La mission de l’ACFA est de rallier les forces vives de la société afin de protéger les acquis, de faire progresser les droits et de renforcer la vitalité de la communauté francophone albertaine et d’offrir des programmes d’activités et de services locaux via leurs associations régionales.

Le conseil d'administration de l'ACFA est composé d'un président, d'un vice-président / représentant central, d'un trésorier / représentant provincial, d'un membre du conseil exécutif / représentant provincial, d'un membre du conseil exécutif / représentant sud, d'un représentant sud, de deux représentants provinciaux, un représentant central, deux représentants du nord-ouest et deux représentants du nord-est.

The ACFA’s past presidents include: Joseph-Étienne Amyot (1926–1927), Adéodat Boileau (1927–1928), Jean-Louis Petitclerc (1928–1932), Lucien Dubuc (1932–1934), Léon-Omer Beauchemin (1934–1946), Louis-Phillipe Mousseau (1946–1952), Joseph-Oreux Pilon (1952–1955), André Miville Déchène (1955–1962), Louis A. Desrochers (1962–1964), Lucien Maynard (1964–1966), Joseph Moreau (1966–1967), Gérard Diamond (1967–1969), Roger Motut (1969–1971, 1978–1980), Jules Van Brabant (1971–1973), François McMahon (1973–1975), Hervé Durocher (1975–1977), Jean-Paul Bugeaud (1977–1978), Roger Lalonde (1980–1982), Gaston Renaud (1982–1983), Guy Goyette (1983–1985), Myriam Laberge (1985–1986), Georges Arès (1986–1989), France Levasseur-Ouimet (1989–1991), Denis Tardif (1991–1993), Paul Denis (1993–1995), John Moreau (1995–1997), Louisette Villeneuve (1998–1999), Suzanne Dalziel (2000–2001), Ernest Chauvet (2001–2004), Jean Johnson (2004–2009) et Dolorèse Nolette (2009–2013), Jean Johnson (2013-2017), Albert Nolette (2017), Marc Arnal (2017-2019), Sheila Risbud est la présidente actuel (2020-).

L'Association la Girandole
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L’Association La Girandole est une troupe de danse canadienne-française à but non lucratif située à Edmonton, Alberta. Créée en 1979, la troupe était à l’origine destinée à servir les intérêts extracurriculaires de ses membres. Le but de l’association est l’enseignement des coutumes et de la culture canadiennes-françaises à travers les danses traditionnelles. Toutefois, elle est devenue une troupe ambulante qui représentait les francophones de l’Ouest au niveau national et international.

L’association dirige une école de danse afin de financer sa troupe principale, La Girandole, qui est responsable des objectifs liés aux relations communautaires. Gilbert Parent a donné le premier cours de danse et de gigue à la Faculté Saint-Jean. L’école de danse a commencée en 1980, avec la troupe d’adolescents Les Arcs-en-ciel (12-17 ans) et la troupe d’enfants Les Alouettes (9-11 ans). Les Étincelles (6-8 ans) ont été ajoutées en 1983, Les Crépuscules (9-11 ans, à Saint-Albert) en 1985 et Les Lucioles (3-5 ans) en 1993. La troupe de spectacle Zéphyr (16+), avec un répertoire axé principalement sur la danse canadienne-française et la gigue, a été mise sur pied en août 2002. Zéphyr et La Girandole (troupe pour adultes) représentent régulièrement la culture franco-albertaine sur les scènes provinciales et nationales.

L’Association offre aussi un stage biennal en danse, musique et folklore de l’Ouest canadien, un centre de ressources, les ateliers scolaires « Danser, c’est s’éduquer ». Également, l’Association publie le bulletin informatif Les pas de l’Ouest.

La Girandole est administrée par un Conseil d’administration composé d’un président et six membres, ainsi que par un directeur général du bureau situé à La Cité francophone à Edmonton.

Le Saunier, Jenny
Person · 1886-1971

Jenny (Marie Chantille Augustine) Lerouge Le Saunier, connue aussi comme Madame Le Saunier, naquit à Bruxelles, en Belgique, le 25 août 1886, de parents français. Elle étudia le piano avec des instructeurs renommés comme Isidore Philipp, au Conservateur de Paris, et Clara Schumann et Johannes Brahms à Berlin, et commença à faire des tournées de concerts en Europe.

Le Saunier vint au Canada vers le début du XXe siècle, quand son père fut transféré à Ottawa par le gouvernement français. Elle reprit ses concerts en jouant aussi devant le Premier Ministre Sir Wilfrid Laurier et le Gouverneur General Earl Grey. Vers la fin de 1907 elle déménagea à Red Deer, Alberta, où elle épousa Charles Le Saunier en 1909 et commença à enseigner le piano. Ernest MacMillan la convaincra de venir à Edmonton, où elle ouvre un studio en 1922. Le Saunier resta à Edmonton jusqu’à la fin de sa vie, en 1971.

Parmi ses étudiants qui sont rendus célèbres on compte Donna Fraser, Eleanor Kerr, Fraser Macdonald, Geraldine Mason et Doreen Stanton. Elle fut nommée Officier de l’Ordre des Palmes Académiques en 1952 et reçut un doctorat honoraire de l’Université d l’Alberta en 1966.

À sa mort, elle laissa derrière un fils, Michael Le Saunier, son frère, Camille Lerouge, et une nièce, Suzanne M. Le Saunier.

Normandeau, Louis
Person

Louis Normandeau naquit à Beauharnois, Québec, où il fit aussi ses études. Jeune homme, il partit vers l’ouest en 1911 et établit une ferme dans la région du Lac La Biche, en Alberta.

Il joignit l’United Farmers of Alberta en 1917 et offrit ses services volontaires à l’Alberta Wheat Pool en 1923. Quand Alberta Wheat Pool ouvrit son département des services sur terrain en 1926, Normandeau fut un des huit hommes embauchés. Il voyagea pendant plusieurs années dans le comté d’Edmonton et de Rivière la Paix, participant aux réunions, faisant du démarchage et travaillant dans les relations publiques.

Vers la fin de 1947, il quitta sa position avec Wheat Pool et fut élu directeur d’Alberta Poultry Producers. En 1954 il devint le directeur albertain dans le Conseil canadien de la coopération. Il fut aussi président du Conseil albertain de la coopération et eut la responsabilité d’une émission hebdomadaire de 10 minutes à Radio-Edmonton CHFA.

Masse, Charles E.
Person · 1868-1960

Charles E. Masse naquit à Rivière-du-Loup, Québec, en 1868. Il déménagea de Saint-Boniface, Manitoba, vers 1895, pour travailler comme boulanger à Dunbow School, connue aussi comme Saint-Joseph’s Industrial School, située au sud-ouest de Calgary, Alberta. Il obtint un homestead juste au sud de Mossleigh, Alberta, à West Arrow Wood Creek. Il s’enrôla dans l’armée pendant la première guerre mondiale.

Il épousa Ellen Maude Atherton (1878-1966) à Calgary en 1911 et ils eurent six enfants : Amelia (Emes) (1912-1973), George (1913-2009), Josephine (Garnier) (1917-1971), Charles (1920-1989), Thomas (1922-2003) et Rose.

Charles Masse décéda à St. Paul, Alberta, en 1960.

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L’Alliance française a été fondée à Paris, France en 1883, pour disséminer la langue française à l’étranger, en particulier dans les colonies françaises. L’Alliance française d’Edmonton fut fondée en 1947 par Paulette Crévolin. La constitution de 1966 de l’Alliance française d’Edmonton en décrit ses buts, qui sont la propagation de la langue française à Edmonton et les alentours et le rassemblement des français et des amis des français pour maintenir et développer une appréciation de la langue et pensée françaises. L’Alliance française d’Edmonton a été incorporée au niveau provincial le 29 septembre 1975 afin de propager la langue et la culture françaises et afin de réunir ceux qui souhaitaient participer à cet objectif. L’organisation est administrée par un conseil d’administration élu, dirigé par un président, et a un seul employé, le directeur executif. En tant qu’organisation à but non lucratif, l’Alliance française d’Edmonton continue à offrir des cours de langue et une variété d’activités culturelles, comme dîners, discussions, expositions, ateliers et excursions. L’Alliance abrite aussi une bibliothèque française, incluant des DCs et DVDs.

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Le Collège des Jésuites d’Edmonton, Alberta, fut fondé en 1913. Il a joué un rôle important dans la communauté franco-albertaine jusqu’à sa fermeture en 1942. L’Association des anciens élèves du Collège des Jésuites d’Edmonton, connue en anglais comme « Edmonton Jesuit College Alumni Association », fut établie le 3 janvier 1926. Les objectifs de l’association étaient de stimuler des rapports amicaux et sociaux parmi les anciens étudiants, de renforcer et développer les principes de la foi et de l’honneur acquis au collège, et d’exercer une influence utile sur les jeunes étudiants. Le révérend Roméo Ketchen, fondateur de l’association, servit de premier et dernier président ; d’autres présidents incluent Adrien Voyer, Paul-Émile Poirier, Laurier Picard, Charles Turgeon et P. Bellavance. L’Association des anciens élèves du Collège des Jésuites d’Edmonton cessa d’exister en 1942.

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L’Association France-Canada a été fondée en 1950 sous le nom d’Accueil franco-canadien, dans le but de mettre en contact les Français et les Canadiens et d’assister les immigrants français au Canada. En 1964, un programme d’échange d’étudiants a été établi entre la France et le Canada. Une charte fédérale a été obtenue en 1981 sous un nouveau nom, l’Association culturelle France-Canada. Un groupe albertain, appelé l’Association France-Canada de l’Alberta, a été établi à l’intérieur de cette organisation au début des années 1970. Le but de l’association était de favoriser les activités culturelles et sociales comme les programmes d’échange. Parmi les anciens présidents : le père Mercure, O.M.I., le père Jean Fortier, O.M.I., et Gaëtan Tessier. Suivant une période d’inactivité, l’association a été relancée en novembre 1989 sous la présidence de Gérard Lizaire, mais elle a cessé d’exister peu après.

Belcourt family
Family

Le 30 juin 1946, la famille Belcourt a tenu une réunion à Midland (Ontario) pour célébrer son troisième centenaire. À cette occasion une généalogie de la famille, écrite par R. P. Guillaume Belcourt, a été produite pour tous les membres de la famille. Le livre de 54 pages fait la chronique des Belcourt, commençant en 1646, quand Jules Trottier, le premier ancêtre Belcourt en Amérique du Nord, a émigré de France. Jules a vécu sous le nom de Trottier jusqu’à sa mort, mais ses enfants ont choisi d’autres noms, y compris Bellecour. Plus tard on a adopté la graphie Belcourt.

Bugnet, Georges
Person · 1879-1981

Georges Charles Jules Bugnet (nom de plume : Henri Doutremont) naquit le 23 février 1879 à Chalon-sur-Saône, France. Sa mère espérait qu’il serait prêtre, mais ce souhait ne se matérialisa pas. En 1905, Georges et sa femme Julia vinrent au Canada, d’abord à Saint-Boniface, Manitoba, pour ensuite s’etablir à Rich Valley, près de Lac Majeau, Alberta. Georges Bugnet fut secrétaire-trésorier et conseiller pour le conseil scolaire no. 1802 de Rich Valley.
Georges fut un auteur consacré, ses travaux comprenant Le Lys de Sang (1921), Nipsya (1928), Siraf (1934) et La Forêt (1935). De plus, il fut horticulteur amateur et produisit des nouveaux types de roses, y compris la rose Thérèse Bugnet. En 1970 il fut nommé Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques pour sa contribution à l'expansion de la culture française dans le monde, et il reçu en 1978 un doctorat honorifique en Droit de l’Université de l’Alberta.
Georges et Julia eurent dix enfants : Charles, Joe, John, Maurice, Mary, Marthe, Therese, Madeline, Louise et Rita. Georges Bugnet décéda le 11 janvier 1981 à Saint-Albert, âgé de 101 ans.

Cadoux, A.
Person

Père A. Cadoux fut un missionnaire de France, prêtre de la paroisse de Plamondon, Alberta, de 1921 à 1924. Avant ce poste à Plamondon, il travailla à Daysland, Alberta, et servit les communautés de Killam, Hardisty, Lougheed et Strome.

Mercier, Eglande
Person · 1918-2014

Églande Andrea Mercier naquit à Beaumont, le 18 décembre 1918, l’aînée de quatre enfants. Ses parents, Alfred Dubord et Anna Vaugeois, vivaient sur une ferme près de Beaumont. Son père venait du North Dakota, tandis que sa mère déménageait de Saint-Roch de Mekinac, Québec, à Beaumont. Églande reçut son éducation chez les Filles de Jésus, au Couvent de Morinville, et finit ses études à l’École normale de Camrose, Alberta, en 1939. Ensuite elle enseigna à l’École Tellier de Morinville et plus tard à l’École Sainte-Bernadette de Picardville, près de Westlock.

À Picardville elle rencontra Noël Mercier et ils se marièrent en 1941, ayant ensemble cinq enfants. Ils ont fait de l’agriculture, mais ont abandonné leur ferme après la destruction de leur récolte par la grêle pendant trois années successives. Ensuite ils ont déménagé à Edmonton et ont ouvert une compagnie de plomberie à Jasper Place, avec Peter Germaine, Mercier & Germaine Plumbing & Heating, qu’ils ont gérée pendant 26 années. Après la retraite de Noël, Églande continua à travailler à Edmonton, d’abord pour une compagnie d’arpentage, puis à la direction du Manoir Saint-Joachim – une résidence pour personnes âgées.

Églande Mercier fut très active dans la communauté francophone d’Edmonton. Elle servit dans plusieurs conseils d’administration et fit du bénévolat en tant que secrétaire et trésorière de diverses associations. Elle fut une des fondatrices de la Fédération des femmes canadiennes-françaises de l’Alberta et fit du bénévolat pour cette association de 1972 à 1990. Elle a également contribué à la conservation de l’art canadien-français et métis du tissage en établissant l’association Les Amis du fléché et le Cercle d’artisanat canadien-français d’Edmonton. Elle fit du bénévolat pour Les Amis du fléché de 1978 à 1997 et pour le Cercle d’artisanat de 1982 à 2007. Elle fut aussi une fondatrice du Regroupement des aînés dans la région d’Edmonton, pour lequel elle fit du bénévolat de 1991 à 2009. Elle a contribué aussi à l’établissement de la Fédération des aînés francophones de l’Alberta (FAFA), pour laquelle elle a conçu son sigle. Églande a fait du bénévolat pour FAFA de 1989 à 2005 et pour le Club d’âge d’or de Saint-Joachim de 1991 à 2002.

Églande Mercier a fait aussi des études en théologie, sociologie et histoire au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta à Edmonton jusqu’à l’âge de 91 ans. Son mari décéda en 2006 et elle décéda le 16 juillet 2014, à Edmonton.

Femmes d'Aujourd'hui
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L’organisme Femmes d’Aujourd’hui regroupait les mères francophones ayant des enfants d’âge préscolaire. Le groupe fut créé en 1982 à Edmonton, Alberta. Il fournit un lieu de rencontre aux mères francophones qui avaient besoin d’échanger des renseignements liés à leurs vies, en plus de permettre aux mères de partager leurs expériences et de donner aux enfants francophones une occasion de faire la connaissance d’autres enfants francophones. L’organisme cessa d’exister à la fin des années 1980.

Meyus, Fred and Leon
Family

Léon Louis-Marie Meyus naquit le 11 janvier 1906 à Westerloo, Belgique. Alfred (Fred) Jules-Marie Meyus naquit le 12 septembre 1907 aussi à Westerloo. Les deux étaient étudiants quand ils partirent vers le Canada en mars 1927. Leurs parents, Jean Baptiste Alphonse et Anna Mathilde-Marie, et leur benjamin Adrien restèrent à Ostende, Belgique.

Les deux frères commencèrent un homestead dans le quartier nord-ouest de la section 12, district 76, rangée 22, ouest du 5e méridien (12-76-22-W5), près de Falher, Alberta. Fred décéda le 26 novembre 1931.

Léon continua à faire de l’agriculture, obtenant les documents pour sa terre en 1941. Il se fiança avec Robina (Ina) J. Hamilton, qui était enseignante près de Falher. Quelques semaines avant leur mariage, Léon fut tragiquement tué en route vers son travail, le 29 octobre 1941, à un passage à niveau avec la voie ferrée, à Calgary.

Girard family
Family

Joseph-Adélard-Fernando Girard naquit le 11 décembre 1913 à Saint-Ambroise, dans les environs de Chicoutimi, Québec ; ses parents furent Méridé et Albertine (Pedneaud) Girard. Méridé décéda le 26 décembre de la même année à l’âge de vingt-cinq ans. Albertine revint habiter avec ses parents, Joseph et Sophie Pedneaud ; elle se remaria le 29 juillet 1918 avec Samuel Lalancette. A l’automne de 1925, Fernando quitta sa famille pour aller au séminaire de Chicoutimi, où il étudia jusqu’en 1932. Il travailla en suite comme bûcheron, mais parce qu’il parlait et écrivait en anglais, il se lança en affaires comme entrepreneur. Fernando épousa Sophie Lalancette le 8 juillet 1936 ; Sophie était née le 25 mai 1913 à Saint-Ambroise. Fernando et Sophie eurent dix enfants : Thérèse (1937), Hélène (1938), Gabrielle (1940), Noëlla (1942), Réal (1944), Fernande (1945), Jean-Claude (1948), Benoît (1949), Lise (1952) et Luc (1958). Luc décéda avant son premier anniversaire et Noëlla décéda de cancer le 22 mars 1957.

En 1948 Fernando devint le directeur de la coopérative agricole à Saint-Ambrose et en 1949 le directeur de la Fédération des Chantiers Coopératives. En 1952, il devint le directeur du Service d’Établissement Rural de l’Union Catholique des Cultivateurs (l’UCC) du Saguenay, qui appuya l’établissement des communautés francophones dans l’Ouest. Fernando et sa famille arrivèrent le 13 mai 1955 à Saint-Isidore, où il devint le directeur de la Société des Compagnons de Saint-Isidore. En 1963, Fernando accepta le poste de directeur de la Coopérative d’Aménagement Rural et de Développement de l’Alberta (CARDA) de Saint-Paul Limitée. Il fut président de l’Association canadienne-française de l’Alberta, régionale de Saint-Paul, de 1969 à 1971. Quand la Caisse Francalta fut fondée en 1972, Fernando devint agent de développement, puis en 1973 directeur. Il prit sa retraite le 17 mai 1978 et il décéda le 31 mars 1980 à Edmonton.

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La compagnie H. Milton Martin Insurance Services fut établie à Edmonton en 1906 par H. Milton Martin. De 1964 jusqu’à 1978, Gertrude Blais en fut la propriétaire et dirigeante. La compagnie d’assurances fut vendue à la Coopérative d’aménagement rural et développement agricole (CARDA) en 1978.

Plein Soleil (Les)
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Les Plein Soleil est une troupe de danse établie à Saint-Isidore en 1977, quand trois femmes de la communauté se sont réunies pour organiser un spectacle de danse folklorique qui serait présenté lors du 25e anniversaire de Saint-Isidore en 1978. Depuis ce premier spectacle, la troupe a continué à évoluer et à se produire en spectacles un peu partout dans le nord de l’Alberta, à Edmonton et dans la province du Québec. La troupe se concentre sur la gigue et le folklore canadien-français, en plus d’intégrer de nouveaux éléments artistiques au niveau local. La troupe offre une formation en danse pour les jeunes et les adultes.

Sévigny, Raymond
Person

Raymond Sévigny naquit le 23 octobre 1936 à Saint-Albert, Alberta. Il étudia au Séminaire Saint-Joseph à Edmonton et fut consacré le 2 juin 1962. Il fut curé associé à l’église Immaculée-Conception, Edmonton, à Camrose, et à l’église Saint-Andrew d’Edmonton. Raymond Sévigny devint le curé de l’église Saint-Thomas d’Aquin à Edmonton, de 1967 à 1973, puis de l’église Immaculée-Conception, Edmonton, en 1973. Il revint à l’église Saint-Thomas d’Aquin en 1996.

Polet, Robina
Person · 1907-1997

Née en 1907, Robina (Ina) J. Hamilton fut la première enseignante à l’École Ballater No. 2 South, Alberta, de janvier 1936 à juin 1940. Pendant le temps qu’elle enseigna à Ballater elle se fiança avec Léon Meyus, un fermier local. Seulement quelques semaines avant leur mariage, elle apprit le décès de Léon dans un accident, en octobre 1941, quand elle enseignait à Priddis, Alberta.

Le 7 août 1944 Robina épousa Maurice Polet, qui était le consul belge en Alberta. Plus tard, elle enseigna à Bishop Piché School, à Fort Chipewyan, Alberta. Elle prit sa retraite dans le milieu des années 1980.

Robina Polet décéda à Edmonton en 1997.

Mandelin, Rose
Person · 1934-2018

Rose Mandelin (Boire) est née le 30 juin 1934 au Fort Vermilion, Alberta. Elle était la fille de François and Mélina (Bérard) Boire. Ses parents se marièrent le 3 novembre 1915 au Manitoba et arrivèrent en 1929 en Alberta pour prendre un homestead au Fort Vermilion. Leurs autres enfants incluent : Don (né 1917), Charles (né 1918), Florence et Marie (nées 1919), Denise (née 1921), Anna Antoinette (née 1922), Gertrude (née 1925), Rachel (née 1927), Dorine Anna (née 1930) et David (né 1932).

Rose épousa Wilfred Melvin Mandelin à Lacombe en 1957 et ils n’eurent pas des enfants. Rose décéda le 5 février 2018.

Saint-Germain, Omer
Person · 1877-1949

Omer Saint-Germain fut avocat, solliciteur, notaire, premier maire de Morinville, Alberta, et MLA (député provincial).

Il naquit au Québec en 1877 et arriva en Alberta avec ses parents en 1890, en prenant un homestead près de Leduc. Omer reçut son éducation au Québec et obtint son diplôme en Droit à l’Université Laval en 1905. De 1909 à 1912 il publia le journal francophone Le Progrès, dont il était propriétaire. Il fut élu comme premier maire de Morinville en 1911 et encore en 1915–1917 et 1929–1936.

Omer Saint-Germain fut membre de l’Assemblée Législative entre 1930 et 1935 ; il gagna les élections provinciales en 1930 pour le comté de Saint-Albert comme membre de l’United Farmers of Alberta, mais il croisa la chambre et joignit les rangs des Libéraux en 1934. Omer Saint-Germain se porta candidat aux élections de 1948, mais il fut défait par Lucien Maynard. Il décéda l’année suivant, le 11 février 1949.

Omer Saint-Germain fut marié avec Alice Renaud et ils eurent un fils, Gérard Saint-Germain (1910-1987).

Corporate body

La congrégation catholique des Sœurs de la Charité de Notre-Dame d’Evron a été fondée en 1682 par Perrine Brunet dans le Maine, une ancienne province de la France. Cette congrégation se consacrait à l’enseignement et au soin des malades, notamment des plus pauvres. Elle a grandi jusqu’à ce qu’elle atteigne une centaine de communautés dans le Maine.

Cependant, la Révolution française a forcé les religieuses à se disperser et deux sœurs, Françoise Tréhet et Jeanne Veron, ont été guillotinées en 1794. Neuf ans plus tard, les sœurs ont été appelées à se réorganiser et à continuer leur travail d’enseignantes et d’infirmières auprès des plus démunis. En outre, le préfet de Laval a mis à leur disposition l’abbaye bénédictine d’Evron, dont les moines avaient été expulsés pendant la révolution.

L’application de la Loi des associations (1902), qui exigeait que l’enseignement dans les écoles primaires de France soit laïque, a contraint les sœurs à mener leurs activités pédagogiques en dehors du pays, d’abord en Belgique, puis en Angleterre (1904) et finalement à Trochu (Alberta), en 1909. De 1911 à 1912, 32 sœurs sont arrivées en Alberta.

La Province canadienne de la congrégation a été formée officiellement en 1912 et constituée en société en 1913. Sœur Marie-Louise Recton était la première supérieure provinciale. En Alberta, les sœurs ont ouvert une école et un couvent à Trochu et des hôpitaux à Trochu, Bonnyville et Vegreville. La branche canadienne de la congrégation est encore active et son siège est situé à Edmonton.

Corporate body

La Société historique et généalogique de Smoky River fut fondée la 20 juin 1983 et siège à Donnelly, Alberta. Ses buts sont de fournir des ressources pour les études généalogiques et historiques locales, de collectionner, enregistrer, conserver et distribuer l’histoire locale, et d’infuser et développer la perception de l’héritage albertain.

Corporate body · 1994-2000

Le Conseil de coordination de la région Sud No. 7 – Éducation francophone a été créé en 1994, par le Ministère albertain de l’Éducation, pour permettre aux francophones de faire les démarches vers la gestion en français de leur propre éducation. Parmi les responsabilités du conseil on compte : repérer les parents admissibles en vertu de l’article 23 qui vivent dans la région ; faire valoir leurs droits conformément à cet article et leur présenter les diverses options en ce qui a trait à l’enseignement de leurs enfants ; travailler avec les parents francophones admissibles et se faire le défenseur de l’enseignement en français ; faciliter l’enseignement en français des enfants admissibles en assurant la prestation des services par l’intermédiaire d’un conseil scolaire ou d’une autorité régionale ; pousser la gestion et le contrôle des écoles francophones le plus loin possible là où le nombre le justifie ; et conseiller les autorités régionales, les conseils scolaires et le ministre relativement à toute question se rapportant à l’enseignement en français.

Cette nouvelle structure est devenue nécessaire après la décision, en mars 1990, de la Cour suprême du Canada regardant l’enseignement en langues des minorités officielles, dans le cas connu comme « le jugement Mahé ». La décision de la Cour suprême obligea les provinces à respecter la section 23 de la Charte canadienne des droits et libertés et à établir une structure de gestion permettant aux minorités anglaises et françaises au Canada de gérer leurs propres écoles d’après leurs besoins. Le gouvernement de l’Alberta a répondu à cette décision en accordant des écoles francophones dans les régions de la province où vivent un nombre suffisant de francophones, comme l’école francophone La Vérendrye dans le district scolaire de Lethbridge. Ayant pour mission de répondre aux besoins en éducation des francophones et des ayant-droits, le Conseil gère des écoles francophones, recrute des élèves et fait la promotion de l’éducation en français pour les francophones et les ayant droits, et produit des avis, des études, des mémoires, des rapports et des recherches pour les autorités gouvernementales.

Le conseil de coordination a cessé ces activités en 2000, quand le nouveau Conseil scolaire du Sud de l’Alberta a pris en charge la gestion de l’éducation francophone dans les régions couvertes auparavant par le Conseil de coordination de la région Centre-Sud No. 6 et le Conseil de coordination de la région Sud de l’Alberta No. 7.

Rioux, Henri
Person · 1913-1995

Henri Rioux fut le fils de J.A. Rioux, le premier secrétaire général de l’Association canadienne-française de l’Alberta, décédé en 1929. Il eut une sœur, Martha, et deux frères, Roger (1907-1983) et Jean-Paul (1920-1979).

Henri servit dans Corps royal canadien des transmissions de 1942 à 1946 et s’est établi avec son épouse au nord de l’Alberta, en quittant Calgary, en 1947. De son mariage sont nés huit enfants : Jeanne, Thérèse Françoise (1950), Gérard Ferdinand (1952), Bernard, Arthur, Jean-Paul, Tony et Yvonne.

Henri Rioux décéda à Edmonton en 1995.

Hittinger family
Family

Les familles Hittinger et Tellier furent deux des familles fondatrices de la ville de Morinville. Le père de Lucile Tellier quitta le Québec pour s’établir à Morinville en 1891. Lucile naquit à Morinville le 10 septembre 1908, septième de huit enfants. Elle épousa Anthony (Tony) Hittinger de Morinville le 3 juillet 1940. Tony naquit le 6 septembre 1908 à Morinville, où il habita et pratiqua l’agriculture pour la plupart de sa vie. Lucile fut profésseure d’école et ils ont eu trois filles, Gloria, Sylvie et Marlene.

Duclos, J.E.
Person · 1854-1943

J.E. Duclos fut un descendant de huguenots, né au Vermont vers 1853. Il fut pasteur dans une paroisse presbytérienne à Valleyfield, au Québec [1891–1909] et à Edmonton, Alberta [1909]–1916. Il déménagea à Bonnyville avec l’intention d’organiser une nouvelle paroisse protestante. Il inaugura deux hôpitaux, deux écoles et neuf églises à Bonnyville, Cold Lake et dans les environs.

Duclos étudia à Ottawa Collegiate Institute avant de recevoir une licence en lettres de l’université Queen’s à Kingston. Ensuite il obtint des diplômes en théologie du Collège Presbytérien à Montréal et du Union Theological Seminary à New York. Le Collège Saint-Stephen lui accorda un doctorat en théologie en 1927. Après sa retraite, vers 1930, il écrivit deux livres, non-publiés, The Problem of French Canada et The History of French Huguenots.

LaPerle family
Family

Hermosa LaRue (5 mars 1869–27 juillet 1947) épousa Félix LaPerle (12 mai 1867–14 oct. 1949) en 1887 à Cornwall, Ontario, et ils s’établirent à l’Ouest d’Edmonton en 1898. Ils eurent trois fils, Euclide, Percy et Éléodore Joseph (Léo, né en 1895), et une fille, Hermosa. Ils acquirent un quart de section de terre de Chemin de fer Canadien Pacifique pour 427$, dans la région nommée plus tard Winterburn. Eva LaPerle, l’épouse de Percy, était née le 1er janvier 1900. Léo s’engagea dans l’armée en 1916 et fit son service en Europe pendant la Première Guerre Mondiale. Il épousa Annie Marie Lambert le 20 août 1929. Annie naquit le 7 février 1903, la plus jeune des six filles d’Hormidas et Olivine (Plante) Lambert. Ses parents s’épousèrent aux États-Unis en 1887 et vinrent dans la région de Beaumont dans l’Alberta d’aujourd’hui en 1893. Ses sœurs furent Marie-Louise (1888), Eugénie (1891), Rose-Alma (1893), Clarice (1896) et Agnes (1899, décédée en bas âge). Annie fut institutrice et membre de l’Association des instituteurs bilingues de l’Alberta avant de se marier.

En 1906 John et Eleodore LaRue bâtirent le magasin de Winterburn, où était géré aussi le bureau postal local. Ils l’ont vendu à Léo et Annie LaPerle en 1929, qui l’ont agrandi et ont géré le magasin et le bureau postal pour 40 ans. Le magasin devint un centre de la communauté de Winterburn. Pendant la Grande Dépression les gens venaient d’un champ de travail voisin pour écouter la radio les samedis et dimanches, pour rester souvent toute la nuit. En 1969 le magasin de Winterburn fut acquis par le Department of Highways pour faire place au futur pont par dessus l’autoroute 16. La famille LaPerle s’est retirée en suite sur sa ferme située 1 mille au sud du magasin.

Annie LaPerle fut membre du Winterburn Women’s Institute et décéda le 17 novembre 1997. Léo LaPerle fut un ancien membre des Chevaliers de Colomb, Conseil 1938 La Verendrye. Il siégea longtemps dans le conseil scolaire local et dans le comité directeur de la Ligue Communautaire de Winterburn. Il décéda le 6 février 1980. Un quartier et une école primaire dans l’ouest d’Edmonton furent nommés en l’honneur d’E.J. (Léo) LaPerle. Annie et Léo eurent deux fils : Olivier (Oliver) Nelson (1930–1954), qui décéda à la suite d’un accident de tracteur, et Jean (John) Eugene, né le 21 octobre 1934. John LaPerle suivit l’école Memorial High à Stony Plain. Il épousa Colleen Meehan le 14 juillet 1972 et ils eurent ensemble deux enfants, une fille, Laurielle (Hainsworth), et un fils, Laurier John.

Corporate body

Le Conseil albertain de la coopération (CAC) exista officieusement depuis 1956. Au début, il fut un comité de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) pour le développement économique des francophones en Alberta, un service de secrétariat et renseignements disponible aux diverses coopératives françaises. Un des ses premiers presidents fut Fernando Girard. Le service donna aux coopératives francophones une voix au niveau national à travers le Conseil canadien de la coopération (CCC). Le CCC, dont le siège été à Québec, est l’équivalent français du Co-op Union of Canada.

Jusqu’en 1978, le CAC fut un service de secrétariat fourni de façon bénévole par diverses coopératives. Cependant, en 1978, un secrétariat permanent fut établi, un coordonnateur fut embauché et le CAC fut incorporé comme société à but non lucratif. L’organisation nouvellement incorporée eut un conseil d’administration composée de représentants des coopératives albertaines bilingues et de l’ACFA. Les objectifs du CAC étaient de combler les besoins de ses membres dans les domaines de l’information, l’éducation, la documentation, la recherche et le développement.

Le CAC n’existe plus.

Lavoie-Cyr, Denise
Person

Denise Lavoie-Cyr naquit le 28 mars 1948, le septième de dix enfants d’Emma (Bolduc) et Philippe Lavoie. Elle passa toute sa vie sur des fermes près de Legal, Alberta. Le 23 août 1969 elle épousa Remi Cyr à Legal, et ils eurent quatre enfants : Roger (1971), Éric (1972), Chantal (1974) et Martin (1976).

Denise obtint son certificat en Éducation à l’Université de l’Alberta en 1969 et commençait son carrière en enseignement la même année à Legal School, pour enseigner plus tard à l’École Citadelle. Legal School offrait l’éducation en anglais, mais, suite au travail volontaire de plaidoyer de Denise Lavoie-Cyr au compte de l’association Canadian Parents for French, l’école ajouta un programme d’immersion en français au début des années 1980 et changea de nom en École Legal School.

Denise Lavoie-Cyr eut une contribution majeure à la création d’une école française à Legal, l’École Citadelle, quand le programme d’immersion française fut considéré inadéquat par la communauté francophone. Durant les années 1980 Lavoie-Cyr fut membre de divers comités de l’Association Canadienne-Française de l’Alberta appuyant l’éducation française et écrivit plusieurs rapports adressés au district scolaire de Legal, concernant la création d’une école française. Initialement sa demande fut refusée, le district scolaire la considérant une menace à l’éducation offerte en anglais. Tout de même en 1990, quand la Cour Suprême du Canada offrit la possibilité de l’éducation en français sous la section 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, l’École Citadelle fut inaugurée dans un centre récréatif. L’école offre présentement l’éducation de la maternelle à la 9e année. Elle était au début sur l’autorité du Legal School District 1738, puis du Greater St. Albert Catholic School Board. Suite à l’obtention du droit à leurs propres conseils scolaires par les francophones, en 1994, l’école passa sous l’autorité du Conseil scolaire francophone Centre-Nord. En 1998 l’École Citadelle déménagea dans la bâtisse utilisée précédemment par les Sœurs de la Charité (Sœurs Grises) comme école et couvent. L’École Citadelle désert des familles francophones de Legal, Morinville, Picardville, Gibbons, Bon Accord, Redwater, Namao, Busby, Vimy, Thorhild, Westlock et Clyde.

Denise Lavoie-Cyr prit sa retraite comme enseignante en 2015. Elle fut membre du Mouvement des femmes chrétiennes, conduisant des activités de charité pour la paroisse Catholique de Legal. Elle fut aussi président de l’ACFA Centralta et membre dans le comité directeur de la Coalition des femmes de l’Alberta, qui offre des services en français aux femmes albertaines; elle fut présidente de cette association en 2011-2012.

Tetreau family
Family

Le premier Tetreau à habiter en Nouvelle-France était Louis Tetreau, fils de Mathurin Tetreau et Marie Bernard. Il est né en 1634 dans la paroisse Saint-Martin-de-Louin, Poitou, en Bretagne (France). Un document daté du 23 janvier 1662 certifie sa présence à Trois-Rivières (Québec) où il s’est marié, le 9 juin 1663, avec Marie-Noëlle Landeau, née en 1638. Ils ont eu neuf enfants et leurs descendants se sont établis un peu partout sur le continent nord-américain.

Benoît Tetreau, de la neuvième génération des Tetreau au Canada, a été un des premiers colons à Vegreville (Alberta). Il s’y est fixé en 1894 avec sa femme, Amilda Denise Tetreault, et leurs six enfants, nés aux États-Unis.

Tremblay, Adrien
Person

En 1970, Adrien W. Tremblay fut employé comme coordinateur du programme d’animation sociale de l’Association Canadienne-Française de l’Alberta. En automne 1970, Adrien remit sa dissertation de maîtrise à la Faculté de Psychologie éducationnelle de l’Université de l’Alberta. La dissertation porta le titre « The development of scales from a pupil biographical inventory and their usefulness as predictors of academic achievement ».

Vaugeois, Pauline
Person

En 1955, Pauline Vaugeois a déménagé à Saint-Albert (Alberta) et plus tard à Legal avec ses parents, Maurice et Bernadette (Saint-Martin) Vaugeois. Pauline Vaugeois a étudié la psychologie à l’Université de l’Alberta. Pendant de nombreuses années, elle a été très engagée dans les guides, le mouvement féminin de scoutisme. En 1977 elle a été nommée citoyenne de l’année à Saint-Albert.

Mercredi, Victor
Person · 1886-1971

Victor Mercredi naquit en 1886, fils de Pierre Mercredi (1861-1947) et Marie Beaulieu (1866-1952). Son père fut agent de la Compagnie de la Baie d’Hudson à Fort Chipewyan. Il reçut son éducation localement à l’école Holy Angels.

Il travailla sur des bateaux à vapeur et comme chasseur et commerçant de fourrures dans la région de Fort Chipewyan, dans le nord de l’Alberta. Il prit la direction de l’office postal à Fort Chipewyan en 1943 et devint agent commercial pour Canadian Pacific Airlines en 1946.

Il épousa Elizabeth Mandeville (1889-1968) et ils eurent trois enfants : Adolph, Angeline (Bourque, 1918-2002) et Xavier (1922-1984). Il décéda à Edmonton en 1971.