Catholic Church -- Congregations and Orders

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          OMI Vice-province de Grouard
          PR0003.004SF · Collectivité · 1901-1986

          La Vice-province oblate de Grouard fut créée en 1901, faisant partie du Vicariat des missions de l’Athabaska. Antérieurement, le Vicariat des missions de l’Athabaska-Mackenzie fut établi en 1864 et englobait l’aire géographique de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest d’aujourd’hui.

          En 1901 le Vicariat des missions d’Athabaska-Mackenzie fut divisé administrativement en deux vicariats au long de la parallèle 60 : le Vicariat des missions d’Athabaska (la portion de Nord-Ouest de ce qui deviendra l’Alberta, au Sud de la 60eme) et le Vicariat des missions de Mackenzie (la portion de Nord-Est de ce qui deviendra l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest, au Sud de la 60eme). Le Vicariat des missions d’Athabaska avait trois régions : Athabaska (incluant Fort Chipewyan et Fond-du-Lac), Lesser Slave Lake – St. Bernard au centre (appelée Grouard depuis 1909), et la région de Rivière la Paix.

          En 1927 la région d’Athabaska fut transférée au Vicariat des missions de Mackenzie et le Vicariat des missions d’Athabaska devint le Vicariat des missions de Grouard. Mackenzie avait la charge du district d’Athabaska, tandis que Grouard administrait les régions à l’est du 113e méridien, incluant Hay Lake, Fort Vermilion, Rivière-la-Paix, Fairview, Fort Dunvegan, Spirit River, Tangent, Grande-Prairie, Guy, Atikameg, Girouxville, Falher, McLennan, Grouard, Slave Lake, Wabaska et Desmarais, jusqu’en 1948.

          En 1967 Rome abolit le système de vicariats de missions sous la direction des supérieurs et tous les vicariats deviennent vice-provinces sous la direction d’un provincial, ce qui éleva le Vicariat des missions de Grouard au rang de Vice-province de Grouard.

          La Vice-province de Grouard comprenait une entité civile et une entité canonique pour les oblats du Nord de l’Alberta. L’administration était composée d’un vicaire (plus tard, un provincial) et d’un conseil de quatre membres, incluant un trésorier chargé des affaires financiers.

          Le provincial était responsable de superviser l’administration, les opérations religieuses et les aspects financiers de la corporation et d’orienter toutes les activités régionales visant l’évangélisation, l’établissement des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux, des dispensaires, ainsi que la construction des églises et chapelles. Le contrôle des investissements et des propriétés, des pensions et de finances du personnel, les fonds pour divers projets et pour la formation des missionnaires et le support de leur travail dans les communautés faisaient aussi partie de ses responsabilités.

          L’administration provinciale travailla en étroite relation avec la diocèse catholique-romaine de Grouard-McLennan pour pourvoir au travail missionnaire dans une région de 250,000 kilomètres carrés. Les supérieurs du vicariat étaient souvent aussi évêques du diocèse. La Vice-province fournira des oblats à l’appui du travail diocésain, tandis que l’administration des missions et des paroisses, ainsi que les responsabilités financières du personnel se superposaient souvent. Les oblats appuyaient également le diocèse dans l’administration de sept écoles résidentielles.

          Dans les années 1970 le travail missionnaire des oblats se faisait sous un accord avec l’archevêque catholique-romain du diocèse, avec une séparation des affaires financiers et des propriétés.

          Le provincial était aussi responsable de la supervision de diverses institutions dans la vice-province, incluant le Centre Notre-Dame de la Paix, le Collège Notre-Dame (fermé en 1971), la maison provinciale, le musée et les lieux de pèlerinage à Girouxville, et le Centre Kisemanito à Grouard.

          En 1982 la Vice-province de Grouard avait quatre districts administratifs basés sur une distinction géographique : le secteur d l’Ouest comprenait Spirit River, Eaglesham, Girouxville, Falher et Jean-Côté. Le secteur central comprenait McLennan, Donnely, Guy, Calais et Valleyview. Le secteur du Nord comprenait Assumption, Meander River, Fort Vermilion et High Level. Le secteur de l’Est comprenait Trout Lake, Wabaska, Smith, Slave Lake, Faust, Joussard, High Prairie, Gift Lake et Grouard.

          La Vice-province oblate de Grouard cessa d’exister en 1986, à la suite du fusionnement avec la Vice-provinces de Mackenzie et la Province d’Alberta-Saskatchewan pour former la Province Grandin.

          Supérieurs, Vicariat des missions de Grouard :

          • Emile Grouard (1901-1930)
          • Jules Calais (1930-1932)
          • Joseph Guy (1932-1938)
          • Ubald Langlois (1938-1944)
          • Henri Routhier (1944-1950)
          • Armand Boucher (1950-1956)
          • Marjorique Lavigne (1956-1965)
          • Jean Marsan (1965-1966)

          Provinciaux, Vice-province de Grouard :

          • Jean Marsan (1967-1973))
          • René Bélanger (1973-1979)
          • Clément Richer (1979-1985)

          OMI, Province d’Alberta-Saskatchewan
          PR0003.002SF · Collectivité · 1921-1986

          La province oblate de l’Alberta-Saskatchewan fut créé en 1921 sur les fondements du Vicariat des missions de l’Alberta-Saskatchewan. Au début de la présence des oblats dans l’Ouest, leur œuvre était administrée par le Vicariat des missions de St-Boniface, Manitoba. En 1864, la congrégation oblate établira le Vicariat des missions d’Athabaska-Mackenzie et en 1868 le Vicariat des missions de St. Albert. Le Vicariat des missions de St. Albert fut divisé en 1891 pour administrer le Ouest et le Nord, en le Vicariat des missions de St. Albert et le Vicariat des missions de Saskatchewan. Ces deux vicariats fusionnaient en 1906 pour former le Vicariat des missions d’Alberta-Saskatchewan; en 1921 le vicariat fut élevé au statut de Province d’Alberta-Saskatchewan.

          La nouvelle province comptait 146 membres et couvrait une bonne partie de l’Alberta et de Saskatchewan, de latitude 55 Nord jusqu’à la frontière canadienne-américaine, et des Montagnes Rocheuses et Rivière Saskatchewan de Sud, jusqu’au Sud de Saskatoon et à l’Est jusqu’à la frontière manitobaine.

          La Province d’Alberta-Saskatchewan était constituée également en corporation civile et en entité canonique pour les oblats de l’Ouest. L’administration provinciale était formée d’un provincial et d’un conseil de jusqu’à cinq membres, d’un trésorier, qui s’occupait des affaires financières, ainsi que de divers comités en fonction de besoins. Le provincial était responsable des affaires administratives, des obéissances et des répartitions, ainsi que de la vie communautaire et des opérations des missions. La province avait aussi la charge de l’administration et de l’opération de écoles résidentielles, des hôpitaux et des orphelinats.

          Les responsabilités de l’administration provinciale de l’Alberta-Saskatchewan continuaient sur les lignes directoires des administrations précédentes : superviser l’administration, les opérations religieuses et les aspects financiers de la corporation et orienter toutes les activités régionales visant l’évangélisation, l’établissement des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux, des dispensaires, ainsi que la construction des églises et chapelles. Le contrôle des investissements et des propriétés, des pensions et de finances du personnel, les fonds pour divers projets et pour la formation des missionnaires et le support de leur travail dans les communautés faisaient aussi partie de ses responsabilités. En 1935 la Province d’Alberta-Saskatchewan comptait 155 membres et était responsable de toutes les missions au sein des Premières nations et de Métis dans les archidiocèses d’Edmonton, Calgary et Prince Albert. La province était également responsable de l’administration des nombreuses écoles résidentielles en Alberta-Saskatchewan, incluant Brocket, Cardston Cluny, Delmas, Duck Lake, Dunbow, Hobbema, Onion Lake et St. Paul. La province était propriétaire du journal francophone La Survivance en Alberta et Le Patriote en Saskatchewan, d’une publication en cris, d’un orphelinat à Prince Albert, de deux sites de pèlerinage, de huit écoles, incluant le Juniorat St-Jean (plus tard collège St-Jean), de nombreuses églises et missions, des établissements d’éducation catholique, et d’une maison de retraite, Star of the North.

          Conformément à une division des provinces oblate de l’Ouest basée sur la langue ou l’origine du personnel, la Province d’Alberta-Saskatchewan était considérée une province de langue française.

          En 1965 la province comptait 145 membres engagés dans le travail de charité, paroissial et éducationnel. En 1982 la province était constituée d’un nombre de districts locaux, avec 83 membres : le district de St. Paul, le district de sud, le district de Saskatchewan, le district de Hobbema, le district de St. Albert, le district de St. Jean, Foyer Grandin et la Maison provinciale. L’administration de chaque district était confiée à un Supérieur et deux conseillers.

          La Province oblate d’Alberta-Saskatchewan cessa d’exister en 1986, à la suite du fusionnement avec les Vice-provinces de Grouard et de Mackenzie pour former la Province Grandin.

          Supérieurs, Vicariat des missions de St. Albert :

          • Vital Grandin (1867-1897)
          • Emile Legal (18971906)
          • Henri Grandin (1906-1921)

          Supérieur, Vicariat des missions de Saskatchewan :

          • Albert Pascal (1891-1906)

          Supérieur, Vicariat des missions d’Alberta-Saskatchewan :

          • Henri Grandin (1891-1921)

          Provinciaux, Province d’Alberta-Saskatchewan :

          • Henri Grandin (1921-1923)
          • François Blanchin (1923-1926)
          • Jean-Baptiste Beys (1926-1929)
          • Ubald Langlois (1929-1938)
          • Henri Routhier (1938-1944)
          • Armand Boucher (1944-1950)
          • J. Osias Fournier (1950-1956)
          • Guy Michaud (1956-1962)
          • Maurice J. Lafrance (1962-1965)
          • Georges-Marie Latour (1965-1971)
          • Thomas Bilodeau (1971-1975)
          • Joseph Regnier (1975-1979)
          • Maurice Joly (1979-1985

          PR0003 · Collectivité · 2003-present

          Les Missionnaires oblats de Marie Immaculée (OMI) est une congrégation religieuse des hommes catholique romains, fondée en 1816 à Aix-en-Provence, en France, par Eugène Mazenod, avec le but primaire de servir et évangéliser les pauvres et les non chrétiens à travers le monde. Fils d’une riche famille aristocratique, Charles-Joseph-Eugène de Mazenod (1782-1861) fut ordonné prêtre en 1811. La Société des missionnaires de Province fut établie officiellement en janvier 1816. En 1826 la congrégation reçut l’approbation officielle du pape sous le nom Congrégation des oblats de Marie Immaculée, avec la devise « Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ». Au Canada, leur mission et responsabilité ont restés constantes au fil du temps; la dévotion à Dieu, le salut des âmes et l’exercice de la charité ont servi de fondements pour leurs règles et leur constitution.

          Les oblats furent invités au Canda en 1841 par l’évêque catholique romain de Montréal, où ils commencèrent leur premier travail missionnaire à l’étranger. En 1845, l’évêque de St-Boniface, Mgr Provencher, lança un appel aux missionnaires de servir le vaste territoire de l’Ouest et les oblats ont envoyé des missionnaires dans la région St-Boniface de Manitoba. Avançant vers les territoires de l’Alberta d’aujourd’hui, les oblats établirent des missions à Fort Chipewyan en 1847, à Lac Ste-Anne et Lac-la-Biche en 1855, et une chapelle à Fort Edmonton et la mission de St-Albert en 1861. Leur objectif principal fut d’évangéliser et introduire le christianisme chez les autochtones. Par conséquent les oblats établirent et développèrent des missions dans des endroits stratégiques pour le déroulement de leur travail missionnaire, facilitant les voyages et l’approvisionnement d’autres missions. Ils continuèrent d’établir des missions dans l’Ouest et le Nord, qui souvent ont devenu des paroisses catholiques. En même temps que l’essor de la colonisation de l’Ouest, les oblats établiront des missions, des écoles, et plus tard des pensionnats indiens, des stations de radio, des hôpitaux et des collèges, pour accroître leur rôle missionnaire. Ils ont acheté aussi des propriétés et ont développé des affaires à l’appui de leur travail apostolique communautaire.

          L’administration centrale des Missionnaires oblats de Marie Immaculée se trouve à Rome, en Italie, depuis 1905, et est composée d’un supérieur général, un vicaire général, deux général assistants, un nombre de conseillers, un secrétaire général et un trésorier général. La congrégation se compose de plusieurs provinces, délégations et missions sur tous les continents. L’administration des provinces est structuré de façon similaire à l’administration centrale.

          Dans l’Ouest canadien, l’organisation religieuse était appuyée par une corporation civile. Le statut fédéral de 1883 modifia la structure de l’organisation et la corporation fut connue depuis comme Les révérends pères oblats de Marie Immaculée des Territoires du Nord-Ouest. L’administration des affaires religieuses était gérée par différents vicariats et plus tard par des vice-provinces et provinces.

          Le premier conseil administratif établit trois branches de la corporation, chacune en charge de ses propres affaires sur un certain territoire : le vicariat de St-Boniface, le vicariat de St-Albert et le vicariat de Mackenzie. Les statuts furent modifiés en 1894, 1906 et 1946 pour refléter divers changements de l’entité corporative dans l’Ouest et pour que la structure légale appuie le travail religieux de l’administration canonique dans l’expansion missionnaire. Constituée de la Province d’Alberta-Saskatchewan, le Vicariat de Grouard et le Vicariat de Mackenzie, la corporation continua en 1984 d’activer sous la Loi sur les corporations canadiennes. En 1986 le trois divisons furent fusionnées sous le nom Missionnaires oblats, Province Grandin. Le plus récent changement fut la création de OMI Lacombe Canada en 2003.

          La structure de l’administration resta constante dans la deuxième moitié du XIXeme siècle et la première moitié du XXeme siècle, organisée en provinces dans les régions développées et vicariats dans les régions missionnaires. L’administration oblate est hiérarchique, reflétant l’importance et le rôle de la Maison provinciale.

          À la tête de chaque province était le provincial, tant qu’à la tête de chaque vicariat était le vicaire des missions. En tant que Supériors, leurs responsabilités majeures étaient de développer et administrer tous les aspects des missions et de veiller à la propagation communautaire de la foi. L’objectif dans chaque vicariat ou province était d’établir des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux et d’autres établissements de charité, comme églises et chapelles. Les responsabilités du Supérieur incluaient le bien-être général et la supervision des membres de la congrégation oblate, la supervision du travail missionnaire, la gestion des missionnaires et de leurs finances, la dotation en personnel des missions, la direction des écoles et l’établissement d’autre institutions à l’appui de la congrégation. Il était soutenu dans son travail d’administration de l’organisation et dans les aspects politiques et financiers de la corporation par un trésorier, un conseil et différents comités.

          Le Supérieur représentait le vicariat ou la province à l’extérieur : accomplir des activités administratives, ecclésiastiques ou corporatives en relation avec Rome et l’Église catholique, ses archidiocèses, avec d’autres provinces oblates, avec le gouvernement fédéral et d’autres organisations.

          Le provincial était responsable aussi de l’administration de la congrégation oblate dans le territoire, ainsi que de ses relations avec des organisations appartenant aux communautés desservies. La congrégation est constituée de prêtres ordonnés par le sacrement de l’Ordre et qui ont prononcé leurs vœux, et par des frères qui ont fait leur profession religieuse et ont prononcé leurs vœux, mais n’ont pas été ordonnés par sacrement. Les missionnaires étaient censés de ses soumettre aux règles de la congrégation et de vivre conformément à la vocation sacerdotale. Les responsabilités du provincial incluaient aussi la pastorale des vocations, la formation (initiale et continue), la communication et les affaires paroissiales.

          La plupart du travail missionnaire se faisait dans des régions géographiques administrés par l’Église catholique et les oblats collaboraient étroitement avec les diocèses respectifs. Souvent les oblats donnaient le rapport aux évêques catholiques, étaient nommés évêques et, dans quelques provinces, étaient responsables également de l’administration diocésaine et de l’administration missionnaire.

          Les provinciaux collaboraient aussi avec des communautés religieuses de sœurs, comme les Sœurs de la charité (Sœurs grises) et les Sœurs de la charité de Notre-Dame d’Évron. Parallèlement à la collaboration avec les diocèses, les oblats et les sœurs étaient en charge et appuient le système des écoles résidentielles indiennes au Canada, incluant neuf écoles en Alberta et Saskatchewan.

          Les oblats cherchaient d’apprendre et maîtriser les langues des peoples autochtones qu’ils envisagent de convertir au christianisme. Leur but était de travailler et vivre dans leurs communautés ou au moins en proximité et de les instruire dans leur propre langue.

          Le travail missionnaire et l’organisation générale des opérations des oblats dans le Ouest restaient constantes dans le temps. Quand même, vers la fin du XXeme siècle le nombre des oblats a diminué, par exemple, de 889 en 1967 à 503 en 1990 et plusieurs réorganisations se sont imposées pour refléter la réalité des changements missionnaires, financiers et de personnel au Canada. Des changements significatifs dans l’Ouest se sont produits en 1967 avec la promotion des vicariats de Mackenzie et de Grouard au statut de vice-provinces, et l’administration de l’Ouest et du Nord fusionna en 1980, culminant avec l’établissement de la Province Grandin en 1986.

          Le 8 décembre 2003, les provinces occidentales Grandin, St. Peter, la Corporation de Manitoba, St. Mary et l’Ordre OMI de la Colombie Britannique (connu aussi comme Province St. Paul), ainsi que les provinces centrales fusionnent canoniquement pour constituer OMI Lacombe Canada. Le fusionnement refléta des changements de perspective de l’Église catholique romaine au Canada dans les années 1990, des changements dans sa structure et dans les activités et le travail missionnaire communautaire. Présentement les 185 oblats de OMI Lacombe Canada continuent leur travail missionnaire dans 60 pays sur cinq continents.

          Suite à l’incorporation des Missionnaires oblats de Marie Immaculée, Lacombe Canada, les cinq provinces précédentes cessèrent d’exister et tous ses biens et ses membres furent repris par la nouvelle province. Un modèle d’administration moins hiérarchique fut implémenté, vers un modèle plus communautaire, assuré par un provincial et un conseil. À compter de 2022, il y a au Canada deux communautés religieuses oblates : la Province Notre-Dame-du-Cap, basée à Richelieu, Québec, et la Province OMI Lacombe Canada, basée à Ottawa, Ontario.

          Les objectifs de OMI Lacombe Canada restent en accord avec la mission originale de la congrégation : administrer et subvenir aux besoins des missionnaires conformément aux règles et à la constitution, promouvoir l’éducation et le bien-être des pauvres, ainsi qu’établir, exploiter et maintenir des institutions religieuses. Le conseil provincial est divisé en deux components : un Conseil ordinaire (central), constitué du provincial et trois conseillers généraux, et un Conseil élargie, constitué des Supériors de chaque communauté locale, avec plein droit de vote. Le Conseil élargie est responsable des décisions et orientations majeures, tandis que le Conseil ordinaire est responsable de l’administration quotidienne de la province. Le provincial et le conseil élargie ont des assemblées trimestrielles. OMI Lacombe Canada inclut aussi des oblats laïcs, appartenant à l’Association missionnaire de Marie Immaculée (Missionary Association of Mary Immaculate – MAMI), une corporation distincte. Celle-ci comprend les amies et membres de famille qui ont une relation particulière avec les oblats et qui sont des partenaires dans le travail de charité. OMI Lacombe Canada répond à un Conseil d’administration dirigé par un administrateur, qui administre aussi des organisations affiliées, comme MAMI, des bureau locaux, les employés et les comités, ainsi que les oblats honoraires.

          Provinciaux de OMI Lacombe Canada :

          • André Boyer (2003-2009)
          • John Malazdrewich (2009-2013)
          • Kenneth Forster (2013-2019)
          • Kenneth Thorson (2019-présent)

          PR0003.003SF · Collectivité · 1901-1986

          La Vice-province oblate de Mackenzie fut créée en 1901. Elle était précédée par le Vicariat des missions d’Athabaska-Mackenzie, établi en 1864 et qui englobait l’aire géographique de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest d’aujourd’hui. En 1901 le Vicariat des missions d’Athabaska-Mackenzie fut divisé administrativement en deux vicariats au long de la parallèle 60 : le Vicariat des missions d’Athabaska (la portion de Nord-Ouest de ce qui deviendra l’Alberta, au sud de la 60eme) et le Vicariat des missions de Mackenzie (la portion de Nord-Ouest de ce qui deviendra l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest, au Nord de la 60eme).

          Comprises dans Mackenzie étaient des missions et écoles à Fort Smith, Fort Resolution, Fort Providence, Fort Simpson, Fort Wrigley, Fort Liard, Fort Rae, Fort Norman, Good Hope et Peel River. En 1927 le district d’Athabaska devint une unité administrative du Vicariat apostolique de Mackenzie et toutes les régions à l’Ouest du méridien 113 devint le Vicariat de Grouard, incluant Fort Chipewyan, Fond-du-Lac, Fort McMurrary et Fitzgerald, suivis par Chard et Yellowknife en 1935.

          En 1967 Rome abolit le système de vicariats de missions dirigés par des Supérieurs et tous les vicariats devint des vice-provinces sous la direction d’un provincial. Ceci éleva le Vicariat des missions de Mackenzie au niveau de Vice-province de Mackenzie.

          La Vice-province de Mackenzie comprenait une entité civile et une entité canonique pour les oblats du Nord. L’administration était composée d’un vicaire (plus tard, un provincial) et d’un conseil de quatre membres, incluant un trésorier chargé des affaires financiers. Les conseillers provenaient de Fort Smith ou le Sud, de la zone centrale (Lac des Esclaves) et de la zone inferieure du basin de la rivière de Mackenzie.

          Le provincial était responsable de superviser l’administration, les opérations religieuses et les aspects financiers de la corporation et orienter toutes les activités régionales visant l’évangélisation, l’établissement des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux, des dispensaires, ainsi que la construction des églises et chapelles. Le contrôle des investissements et des propriétés, des pensions et de finances du personnel, les fonds pour divers projets et pour la formation des missionnaires et le support de leur travail dans les communautés faisaient aussi partie de ses responsabilités.

          L’administration provinciale travailla en étroite relation avec la diocèse romaine-catholique de Mackenzie-Fort Smith pour pourvoir au travail missionnaire dans des régions de l’Alberta, Saskatchewan et Territoires du Nord-Ouest. La Vice-province fournira des oblats à l’appui du travail diocésain, tandis que l’administration des missions et des paroisses, ainsi que les responsabilités financières du personnel se superposaient souvent. Les oblats appuyaient également le diocèse dans l’administration des écoles résidentielles du Nord. Tout autant les oblats travaillaient de près avec les Sœurs grises de Montréal, avec lesquelles ils on établis et administré six hôpitaux : Fort Smith en 1914, Fort Simpson en 1916, Aklavik en 1925, Fort McMurray en 1938, Fort Resolution en 1939 et Fort Rae en 1940.

          En 1848 la congrégation oblate comptait plus que 100 pères et frères. En 1982 la Vice-province de Mackenzie comprenait trois divisions administratives : Fort Smith et le Sud, Lac des Esclaves pour le centre et Inuvik pour le Nord. La maison provinciale à Fort Smith était la seule propriété des oblates, les autres appartenaient au diocèse.

          La Vice-province oblate de Mackenzie cessa d’exister en 1986, à la suite du fusionnement avec la Vice-provinces de Grouard et la Province d’Alberta-Saskatchewan pour former la Province Grandin.

          Supérieurs, Vicariat des missions Mackenzie :

          • Gabriel Breynat (1901-1943)
          • Joseph Trocellier (1943-1950)
          • Jean-Louis Michel (1950-1956)
          • Robert Haramburu (1956-1962)
          • Lucien Casterman (1962-1966)

          Provinciaux, Vice-province de Mackenzie :

          • Lucien Casterman (1967-1971)
          • Gilles Mousseau (1971-1980)
          • Jean Porte (1980-1985)

          PR0003.001SF · Collectivité · 1986-2003

          La Province oblate Grandin fut créée en 1986, à la suite du fusionnement des Vice-provinces de Grouard et Mackenzie et de la Province d’Alberta-Saskatchewan. La Province Grandin englobait l’aire géographique de l’Alberta, la partie de l’ouest des Territoires du Nord-Ouest, et le nord de la Saskatchewan. Elle avait un statut déclaré de province bilingue. Comme ses prédécesseurs, la Province Grandin comprenait une entité civile et une entité canonique pour les oblats de l’ouest. L’administration provinciale était composée de huit membres, incluant un provincial, un vicaire provincial et six conseillers. L’administration provinciale comprenait aussi un comité financier composé du trésorier provincial, un vice-trésorier, un conseiller financier et trois autres membres. L’administration provinciale de la Province Grandin changea son siège de son endroit traditionnel de St-Albert à la Maison provinciale nouvellement acquise à Edmonton.

          Les responsabilités de l’administration provinciale continuèrent sur les mêmes lignes directrices de ses prédécesseurs : superviser l’administration, les opérations religieuses et les aspects financiers de la corporation et orienter toutes les activités régionales visant l’évangélisation, l’établissement des missions, des écoles, des orphelinats, des hôpitaux, des dispensaires, ainsi que la construction des églises et chapelles. Les oblats de la congrégation provinciale Grandin poursuivirent leur travail lié aux missions et paroisses, à la formation de futurs oblats, aux responsabilités administratives au niveau provincial et diocésain, aux soins aux personnes malades et âgées, et ils furent présents dans leurs communautés comme enseignants universitaires, organisateurs des études bibliques, journées de réflexion et pèlerinages.

          Le provincial avait la charge de l’administration des propriétés, incluant les scolasticats, la maison de retraite Star of the North, divers collèges, Radio CHFA et diverses institutions subordonnées. Le vicaire provincial était responsable des missions en Alberta et en Saskatchewan, de Kisemanito Centre, de pèlerinage au Lac Ste-Anne et du comité de la formation pour les religieux laïcs.

          La Province Grandin travailla de près avec les églises des divers communautés locaux et compta 158 oblats au début des années 2000, incluant quatre évêques, 116 prêtres, 37 frères et un scolasticat, pourvoir aux six diocèses catholique romaines : Mackenzie, Grouard-McLennan, St-Paul, Edmonton, Calgary et Prince Albert.

          L’entité administrative et canonique de la Province Grandin cessa d’exister le 8 décembre 2003 quand les provinces oblates occidentaux Grandin, St. Peter’s, Manitoba Corporation, St. Mary’s et l’ordre OMI de la Colombie-Britannique, connu aussi comme Province St-Paul, fusionnèrent canoniquement pour former OMI Lacombe Canada.

          Provinciaux, Province Grandin :

          • Maurice Joly (1985-1986)
          • Félix Vallée (1986-1989)
          • Jacques Johnson (1989-1995)
          • Camille Piché (1996-2003)